samedi 29 décembre 2007

Révision du PLU de Pont sur Seine

Pour la 3e fois, la révision du PLU de Pont sur Seine va se tenir du 8 janvier 2008 au 8 février 2008

Il va falloir donc se mobiliser à nouveau pour exprimer notre désaccord de voir transformer des terres agricoles en Zone Industrielle sur la commune de Pont sur Seine.
Pour le faire, c'est très simple !

Ecrivez (en A/R cela est préférable) à :

Monsieur le commissaire Enquêteur
Mairie de Pont sur Seine
10400 Pont sur Seine

ou bien en courrier simple à :
l'Association ASPE
Mairie de Marnay sur Seine
10400 Marnay sur Seine

Les arguments ne manquent pas, ci joint pêle mêle :

Projet contraire au grenelle de l'environnement ! (Ex les véhicules roulant à l'E85 sont taxés par l'éco pastille pour cause de .....véhicule polluant)
Agro carburant de blé inefficace contre les Gaz à effet de Serre
Agro carburant de blé = inflation des matières premières alimentaires
Agro carburant de blé = rentable qu'à coup de subventions à la pompe
Usine Sévéso à 20 m des premières habitations, d'une école primaire, jouxtant un chateau inscrit, des zones naturelles protégées Natura 2000 et ZNIEFF
Usine mise en pleine coeur de la Bassée (réservoir naturel de la nappe de la craie alimentant pour partie Paris)
2.000.000 m3 d'eau consommée par an !
séchage au fioul lourd des drèches !
Eclairage prévu 24h/24h
Trafic routier incroyable (500 passages / jour de Poids Lourds)
Embranchement ferré devant les maisons des riverains
Mise en place d'un rond point pres des habitations pour réguler le trafic !
Nuisances sonores permanentes (sirenes, sécheurs, process)
Nuisances olfactives
Nuisances visuelles
Nuisances sur la faune et la flore
Dépréciation du foncier des riverains
Risques pollutions, explosifs, inflammables liés à cette raffinerie SEVESO
etc...

A vos plumes,

Merci de vous joindre à notre pétitions car ceux qui ont des intérêts dans le projet ont déjà mobilisé tous les opportunistes...

vendredi 21 décembre 2007

France 3 est venu nous voir !

Ce vendredi 21, dans son édition régionale France 3 met en avant un de nos points de vue : A ne pas manquer !

Pour ceux qui aurait manqué cela, la video sera disponible samedi 22 ici.

Notre association tiendra sa réunion d'information sur les actions en cours le samedi 22 à 15h au CAMAC à Marnay, 18 mois après sa création.

Quant à notre blog, il soufflera sa 1ere bougie : Merci pour votre attention toujours plus importante...

lundi 17 décembre 2007

La fin des avantages fiscaux pour l'éthanol en France

Enfin !

Le gouvernement reconnait que l'Ethanol de 1ere génération (comme celui qui serait produit par Soufflet à base de blé) est inefficace dans son rendement CO2.
Du coup tous les véhicules roulant à l'éthanol auront une vignette assortie d'un malus pouvant aller jusqu'à 1600 € !

Les constructeurs commencent à tousser, et le Député Charles de Courson a proposé des amendements au texte pour réduire l'impact fiscal. A lire ici !

Pour rappel, M de Courson (membre de la commission en charge du dossier Ethanol) n'a pas hésité à écrire au conseiller général du canton de Nogent pour lui demander de trouver une solution alternative à l'emplacement décidé actuellement sans concertation.
Aujourd'hui, cela est resté lettre morte ...

vendredi 14 décembre 2007

Des sénateurs réclament un moratoire européen sur les agrocarburants

Les agrocarburants, au delà de la pollution qu'ils génèrent, sont une véritable menace pour la biodiversité.
Le monde reprend les arguments des sénateurs. A lire ici .

jeudi 6 décembre 2007

Le Figaro annone l'éclatement de la bulle Ethanol

Un dossier complet ici annonce l'éclatement de la bulle éthanol aux Etats-unis.
Surproduction, prix des matières premières qui s'envolent; Résultats : les usines arrêtent de produire... A méditer

samedi 1 décembre 2007

Le PLU de Pont cassé encore une fois

Exclusif : le PLU de Pont cassé encore une fois

Oui, notre association qui a fait un 2e recours contre la révision simplifiée du PLU de Pont sur Seine qui vise à transformer les terres agricoles en zone industrielle pour accueillir l'usine d'éthanol à base de blé, vient d'être entendue.

Dans cette course contre la montre, Soufflet pressé de voir son usine sortir de terre a recommandé au maire de recommencer la procédure de la révision du PLU plutôt que d'aller au tribunal qui lui ferait perdre encore plus de temps.

Lundi 3 décembre au soir, le conseil va donc une nouvelle fois se déjuger, pour recommencer la procédure à zéro...

De plus, nos recours en référé pour casser le permis de construire avec l'appui d'habitants de Marnay et de Pont vont passer en audience sous quinzaine.

Il est regrettable que la préfecture ait pris parti pour cette usine seveso 2 à deux pas des habitations, écoles, et commerces en accordant ce permis de construire alors que la mairie de Marnay y était opposée.

Affaire à suivre

lundi 12 novembre 2007

agro-carburants : un crime contre l'humanité



Jean Ziegler a présenté le 25 octobre devant l’Assemblée générale des Nations Unies, son rapport sur les agrocarburants. Il demande un moratoire de 5 ans. « Dans ce monde tel qu’il est aujourd’hui, brûler de la nourriture et la transformer en carburant, c’est un crime contre l’humanité. »
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Le développement des biocarburants, selon le rapporteur spécial, loin de diminuer la faim dans le monde va l’aggraver, si du moins on poursuit dans cette voie : « Cet empressement à vouloir subitement et de façon irréfléchie transformer des aliments, tels que le maïs, le blé, le sucre et le vin de palme en carburant revient à courir à la catastrophe. Cela risque d’entraîner une concurrence entre nourriture et carburant qui laissera les pauvres et les victimes de la faim des pays en développement à la merci de l’augmentation rapide du prix des aliments, des terres vivrières et de l’eau. » La logique semble, en effet, imparable : plus les surfaces de plantations nourricières sont transformées en cultures réservées au bioéthanol ou carburant pour voitures propres, plus les récoltes en produits nourriciers sont réduites et plus les prix des denrées augmentent, du fait de leur rareté.

Il explique que pour produire un plein de 50 litres de bioéthanol, il faut brûler 230 kg de maïs, alors que 250 kg est ce qui permet de nourrir une personne pendant une année.


Ziegler rappelle les chiffres : 854 millions, un homme sur 6, est gravement sous-alimenté. Un enfant de moins de 10 ans meurt toutes les 5 secondes. Toutes les 4 minutes, un être humain perd la vue par manque de vitamine A. Ce qu’il appelle le massacre quotidien de la faim augmente. La situation s’aggrave de jour en jour.
Le Brésil, qui a fabriqué 12 millions de tonnes d’éthanol l’an passé, veut devenir un important fournisseur du marché mondial d’ici à 2025. Il travaille, également, sur du biodiesel à base de soja. Là, de grands propriétaires, soucieux de développer leurs exploitations de canne à sucre destinée à la fabrication d’éthanol, ont mordu sur les cultures de haricots rouges, l’un des piliers de la nourriture brésilienne.
Ziegler met en garde : « Si on laisse faire les grandes sociétés multinationales, l’hécatombe de la faim va croître encore. Alors qu’on pourrait déjà aujourd’hui, si on avait une politique agricole mondiale convenable, raisonnée, décidée par les peuples et non par les multinationales, nourrir toute la planète. »


Droit d’asile pour les fugitifs de la faim
Dans son rapport Ziegler exige des états un nouveau contrat mondial concernant les réfugiés de la faim. A son avis, on devrait appliquer au moins le principe de l’accueil provisoire. Dans ce but, le Conseil des droits de l’homme de l’ONU pourrait développer par exemple la convention des réfugiés de 1951. « Il faut terminer la catastrophe humanitaire qui se déroule à la Méditerranée », disait Ziegler. « Les Européens ne répondent que de façon militaire à ce problème. Les réfugiés de la faim ne sont pas des réfugiés économiques. Ils luttent pour leur survie. »


Le retour
Avec l’introduction du droit d’asile pour les réfugiés de la faim, Ziegler veut contraindre les Etats européens à changer leur politique vis-à-vis de l’Afrique de façon radicale.
Dès que les pays industrialisés seraient obligés d’accueillir ces gens, ils s’intéresseraient à la baisse du chiffre des victimes. C’est pourquoi il faut accroître la pression sur les pays riches selon le sociologue genevois.
« Alors la chance augmentera que les subventions à l’exportation soient abolies et que la politique de’dumping’ européenne qui détruit l’agriculture africaine se termine. » On augmentera également les fonds d’aide au développement, a dit le rapporteur spécial des Nations Unies pour le droit à l’alimentation. •




Source : Tribune de Genève du 12/10/07

vendredi 9 novembre 2007

La fin de l'éthanol au québec

Le jeudi 08 novembre 2007
Québec largue l’éthanol


La Presse

En raison des impacts environnementaux liés à la culture intensive du maïs, le gouvernement Charest empêchera le développement de l’industrie de l’éthanol. Il s’agit d’une volte-face, puisqu’il faisait récemment l’apologie de cette pratique qu’il appuyait sans réserve.

Pas plus tard qu’en mai 2005, le ministre de l’Agriculture d’alors, Yvon Vallières, donnait le feu vert à la construction de la première usine d’éthanol fabriqué à partir de maïs-grain, à Varennes, «pour des raisons économiques et écologiques évidentes».

Or deux ans plus tard, prétextant à nouveau des raisons «environnementales», le gouvernement recule et jure qu’on ne l’y reprendra plus: aucune autre usine d’éthanol à base de maïs-grain ne sera construite au Québec.

À l’émission Enquête de Radio-Canada, hier soir, le ministre des Ressources naturelles, Claude Béchard, promettait en effet que cette usine serait la première et la dernière du genre. «Il faut se tourner vers d’autres sources», disait-il.

Sa collègue de l’Environnement, Line Beauchamp, abonde dans son sens en raison « des impacts environnementaux liés à la culture intensive du maïs ». « En ce qui nous concerne, c’est une première et une dernière », a indiqué hier à La Presse le porte-parole de la ministre, Philippe Cannon.

Cet impressionnant revirement de situation, qui résulterait en grande partie d’une guerre entre les ministères de l’Agriculture et de l’Environnement, survient au moment où de plus en plus de voix s’élèvent dans le monde contre le détournement du maïs-grain pour des fins de transport. Car ce choix, d’autres que le Québec l’ont fait, les États-Unis en tête.

C’est que cet engouement subit pour le grain jaune ne se fait pas sans heurts. Les experts parlent d’une dégradation des sols visés par la culture intensive, de la contamination des cours d’eau, de l’utilisation à grande échelle d’herbicides, d’insecticides et d’engrais, de la hausse du prix des denrées alimentaires et même de la réduction des surplus de maïs habituellement envoyés aux pays dans le besoin.

« C’est simplement absurde, c’est meurtrier », s’exclamait même Jean Ziegler, rapporteur spécial de l’ONU pour le droit à l’alimentation, dans le reportage d’Enquête. « Ça signifie qu’au nord de l’Éthiopie, les camions du Programme alimentaire mondial n’arrivent plus et (...) les gens meurent », ajoutait-il.

Moins de GES ?

Pourquoi, dans ce cas, tant de gouvernements veulent-ils obliger les distributeurs d’essence à inclure de l’éthanol dans leurs carburants ? Pour plusieurs raisons qui vont de l’aide à l’industrie agricole, qui profite pleinement de ce boum, à la lutte contre les changements climatiques, car l’éthanol permettrait de réduire les émissions automobiles.

Mais là encore, les bénéfices de l’éthanol ne seraient pas aussi grands que le prétend le gouvernement Charest. Dimanche, dans une lettre publiée dans La Presse, la ministre Beauchamp soutenait que l’introduction de 5 % d’éthanol dans l’essence vendue au Québec, obligatoire d’ici 2012, permettra « de réduire de 780 000 tonnes par année les émissions de gaz à effet de serre ».

Or le directeur de la division de la recherche sur les émissions toxiques d’Environnement Canada, Greg Rideout, conteste ce genre d’affirmations. Au printemps dernier, le réseau CBC dévoilait les conclusions d’une de ses études : il n’y a aucune différence entre les émissions produites par une voiture qui roule avec de l’essence ordinaire ou avec du carburant contenant 10 % d’éthanol.

Il y aurait certainement une réduction des émissions de monoxyde de carbone, selon lui, mais celle-ci serait annulée par une augmentation des émissions d’ozone, responsables du smog.

Déchets domestiques

Que faire, donc, pour répondre aux cibles de Québec (5 % en 2012) et d’Ottawa (5 % en 2010) ? Se tourner vers les déchets de monsieur et madame Tout-le-Monde, semble-t-il.

Appelé éthanol cellulosique (ou éthanol de deuxième génération), le biocarburant fabriqué à partir de déchets domestiques ou de résidus forestiers et agricoles fait en effet l’objet de projets pilotes un peu partout en Occident, notamment au Québec où des entreprises comme Enerkem tentent de commercialiser cette technologie à grande échelle.

En juin dernier, d’ailleurs, le premier ministre, Jean Charest, annonçait l’octroi de subventions de quelque 25 millions de dollars pour la recherche sur l’éthanol cellulosique. Une chaire de recherche a été créée à l’Université de Sherbrooke et deux usines de démonstration sont en construction dans la même région.

«(Avec l’éthanol cellulosique), on est dans un autre monde, précisait la ministre Beauchamp dans La Presse, dimanche. On est véritablement dans le développement durable. »

Ni le cabinet de M. Béchard ni celui du ministre de l’Agriculture, Laurent Lessard, n’ont répondu aux appels de La Presse, hier.

mercredi 31 octobre 2007

La Saint-Simon à Nogent

La Saint-Simon a été l'occasion pour notre association d'exprimer notre mécontentement contre l'installation d'une usine Seveso 2 d'agrocarburant de 1ere génération à base de blé à l'entrée de Marnay sur Seine.

En plein Grenelle de l'Environnement, le préfet du département rédige un arrété arrivé en Mairie de Marnay sur Seine samedi 27 octobre pour accorder le permis de construire de cette unité.

Et cela, en dépit de l'avis défavorable du maire de Marnay sur Seine.

Pire, le lendemain, on apprend par voie de presse que le projet est tres soutenu par l'administration selon les propos de l'industriel.

Ce projet privé devient donc le projet de la préfecture ... La démocratie locale est une nouvelle fois mise à mal, après avoir été intégré de force dans une communauté de commune, le destin des citoyens n'est plus aux mains de élus mais d'une administration aux ordres d'un industriel.

Dernière ligne droite, les procédures au Tribunal Administratif pleuvent et espérons que faute de démocratie, la justice sera indépendante.

dimanche 21 octobre 2007

TF1 nous a rendu visite !

Cela ne vous a pas échappé : TF1 nous a rendu visite et nous a consacré un reportage jeudi 18 octobre dans son 13 heures...
C'est sans appel : Nous sommes classés dans la France défigurée ...

L'association vous donne rendez-vous, Dimanche 28 octobre à 10h00 devant la mairie de Nogent sur Seine pour l'inauguration de la Foire Saint Simon.

L'objectif est de faire prendre conscience pour ceux à qui cela aurait échappé :
L'Ethanol de blé c'est un crime contre l'Humanité (Ziegler, rapporteur à l'ONU pour la FAO)

jeudi 19 juillet 2007

Les silos de Soufflet prennent feu...

L'industriel Soufflet qui envisage de construire l'usine d'éthanol à base de blé, vient de voir ses silos à Mouy sur Seine prendre feu ...

Il faut savoir que des silos de ce type sont prévus à proximité des cuves milliers de tonnes d'éthanol, ce qui ne laisse présager rien de bons sur la maîtise du risque d'autant que l'industriel n'a communiqué que très tardivement sur l'incident (2 jours après) et que la Drire (et la préfecture du 77) ont fait un communiqué 7 jours plus tard...

Il faut savoir que plus de 2/3 des silos de ce négociant sont de ce type avec une vétusté équivalente.
On comprend donc l'inquiétude de la préfecture de Seine et Marne, en revanche on comprend mal que la préfecture de l'aube ne prenne pas de mesure de précautions alors que ce sont les mêmes silos et qu'un incident avait déjà eu lieu récemment dans le département avec un silo éventré (cf rapport de la drire Aube) ?

Enfin, on imagine les risques futurs avec une usine seveso 2 (seuil haut) sous la responsabilité d'un tel industriel .

Lire le communiqué

mardi 17 juillet 2007

Les cinq mythes de la transition vers les agrocarburants

Le Monde diplomatique ( Édition imprimée — juin 2007 — Pages 26 et 27 ) démontre en 5 points l'ineptie des agro carburants :


Parce que la photosynthèse mise à contribution pour ces cultures soustrait des gaz à effet de serre de l’atmosphère et que les agrocarburants peuvent réduire la consommation d’énergie fossile, on prétend qu’ils protègent l’environnement. Lorsqu’on analyse leur impact « du berceau à la tombe » – du défrichage jusqu’à leur utilisation dans les transports routiers –, les réductions limitées d’émissions de gaz à effet de serre sont annulées par celles beaucoup plus importantes dues à la déforestation, aux incendies, au drainage des zones humides, aux pratiques culturales et aux perte de carbone du sol. Chaque tonne d’huile de palme émet autant, sinon plus, de gaz carbonique que le pétrole (2). L’éthanol produit à partir de canne à sucre cultivée sur des forêts tropicales défrichées émet moitié plus de gaz à effet de serre que la production et l’utilisation de la quantité équivalente d’essence (3). Lorsqu’il commente l’équilibre planétaire du carbone, Doug Parr, responsable scientifique en chef de Greenpeace, déclare catégoriquement : « Si l’on produisait seulement 5 % de biocarburants en anéantissant des forêts primaires encore existantes, on perdrait la totalité du gain sur le carbone. »

lire la suite ...

samedi 30 juin 2007

I télé explique que les agrocarburants ce n'est pas la solution écologique

à voir : 3 minutes d'explication :

le figaro titre : "Alimentation : alerte sur les prix", les agro carburants entrainent l'inflation

...la demande exponentielle de production d'éthanol aux États-Unis continue à alimenter les effets spéculatifs sur les cours de maïs et de blé. L'année dernière, 2,1 milliards de boisseaux de maïs ont été utilisés pour produire de l'éthanol aux États-Unis. Une proportion qui pourrait atteindre 3,5 milliards cette année. La production d'éthanol s'est élevée en 2006 à 18,3 milliards de litres, en croissance de 20 % par rapport à 2005. Le gouvernement américain a prévu d'en produire 50 milliards de litres en 2012 et 130 milliards en 2017. Des chiffres qui n'ont pas vocation à calmer la frénésie des marchés agricoles... (le figaro 29/06/07)

vendredi 29 juin 2007

AZF, toulouse : Plus Jamais Ça, Ni ici ni ailleurs

Toulouse -
Mercredi 27 juin, l'association Seine Libre a rencontré l'association "Plus Jamais Ça, Ni ici ni ailleurs" qui est en charge de soutenir les victimes de la catastrophe d'AZF à Toulouse.

Pour rappel, le site industriel seveso "seuil haut" avait explosé en pleine agglomération toulousaine et avait fait plus de 18.000 victimes reconnues à ce jour. Pourtant, le discours de l'industriel de l'époque minimisait les risques au point de refuser sa culpabilité au début de l'enquête.

Il se trouve que la future usine Soufflet présente les mêmes risques et se trouve à quelques mètres des 1eres maisons, école, etc ...

Cette rencontre avait donc pour but d'entamer une collaboration plus étroite entre nos associations et de travailler conjointement sur l'enquete publique pour autoriser (ou non) l'installation d'une usine de ce type à Pont sur seine.

D'autres actions communes sont prêtes et feront l'objet d'une communication plus large.

vendredi 22 juin 2007

Le secteur européen des biocarburants lutte pour sa survie

par Nigel Hunt

LONDRES, 13 juin (Reuters)
- Le secteur des biocarburants en Europe lutte pour sa survie à cause de l'explosion des prix des céréales et des huiles végétales qui l'empêche d'être rentable.

"La situation est grave en ce moment en Europe. La production a chuté en raison du manque de disponibilité des matières premières à un prix raisonnable" commente l'analyste Robert Outram du cabinet de consultants Frost and Sullivan.
"Certaines usines sont à l'arrêt. Beaucoup de personnes peinent à trouver des financements".

L'Union européenne s'est engagée à augmenter les biocarburants pour baisser les émissions de gaz à effet de serre du secteur des transports, qui contribuent au réchauffement climatique. Les biocarburants en Europe sont principalement produits à partir d'huile végétale et de céréales mais le prix des ces matières premières a nettement augmenté ces derniers mois.

"Il faut trouver des investisseurs avec des poches bien garnies parce qu'ils ne vont pas tout de suite se faire de l'argent", estime Robert Whitlock, directeur industriel des récoltes de Frontier, coentreprise entre le groupe américain Cargill et le britannique Associated British Foods . Il pense pourtant que les prix des céréales finiront par baisser.

" La réponse des agriculteurs est partout la même, face aux prix élevés, ils produisent plus. Un jour, vous verrez que la demande finira par être dépassée par l'offre et les prix dégringoleront".

La banque agricole néerlandaise Rabobank a estimé en début de semaine que les marchés des céréales pourraient rester volatiles pour les cinq prochaines années, jusqu'à ce que l'offre rattrape la demande.
"Je suis d'accord avec les cinq ans" a affirmé Robert Withlock à Reuters.

LA RETICENCE DES BANQUES
L'augmentation des coûts a en outre contraint certaines usines à interrompre leur production. En Espagne, le groupe Abengoa a ainsi fermé temporairement sa plus grande usine de bioéthanol à Salamanque.
En Allemagne, Martin Tauscke, directeur de l'association des carburants renouvelables BBK, a déclaré cette semaine que les producteurs de biodiesel travaillaient à 50% de leur capacité. Les producteurs de biocarburants allemands ont en plus souffert cette année d'une fiscalité moins avantageuse, ce qui a ajouté une pression supplémentaire sur les marges du plus grand producteur européen.

"Le marché ne croit plus à l'avenir de l'industrie des biocarburants en Allemagne et certains se demandent même si elle survivra à la prochaine hausse d'impôts en janvier 2008", a expliqué Martin Tauscke à Reuters.
La plupart des banques sont évidemment réticentes à financer des projets risqués sans rapide retour sur investissement.
L'entreprise britannique Ensus a eu toutes les peines du monde à obtenir des financements pour construire une usine de bioéthanol dans le nord-est de l'Angleterre mais le projet a pu voir le jour grâce au soutien de deux fonds d'investissement américains, Carlyle et Riverstone.
En prenant des risques, les fonds espèrent des retours à la hauteur. Les banques sont plus prudentes.

"Nous aimerions vraiment nous impliquer dans certains projets de biocarburants et nous avons regardé la plupart d'entre eux", assure Steve Ellwood, chef du secteur Agriculture chez HSBC. "Nous avons besoin d'un mécanisme qui nous assure que les prix de production de biocarburant et les prix des matières premières puissent d'une manière ou d'une autre être équilibrés, mais nous n'avons pas encore trouvé de moyen pour cela".
"Nous avons des prix trop volatils (...), c'est ce qui fait que c'est vraiment difficile de financer un projet", a-t-il ajouté. /MC/VT

mardi 19 juin 2007

voilà ce qui menace Pont et Marnay

"L’incident d’isochem ce jour..."
lundi 11 juin 2007
PLUS JAMAIS CA NI ICI NI AILLEURS - Croix de Pierre

COMMUNIQUE DE PRESSE - 11 juin 2007


Ce matin, à 6h45, une fuite d’acide chlorhydrique s’est produite sur le site d’ISOCHEM Toulouse. Le nuage de pollution s’est déplacé du sud vers le nord au-delà du périmètre foncier de l’usine : Il était visible entre autre sur la Rocade, le chantier du lycée Galiéni, l’Ecole et la Résidence des Oustalous. Le Plan Particulier d’Intervention (PPI) n’a pas été activé. Les riverains, comme les responsables associatifs, n’ont eu connaissance de cet accident que par un message radio ! Les informations que nous avons recueillies à cette heure sont les suivantes : Les pompiers ont été informés par l’industriel vers 7h30. L’école des Oustalous a été alertée vers 8h00 par les chauffeurs de taxi (transportant les enfants handicapés) qui ont vu le nuage au-dessus de la rocade. Le Directeur de l’Ecole a téléphoné aux pompiers à 8h25. Ces derniers lui ont dit qu’il n’y avait plus aucun risque pour les enfants. L’Inspection Académique a téléphoné à 8h45 pour demander le confinement. La mairie, quant à elle, s’est manifestée vers 9h15 ! Les enfants étaient dans la cour depuis 7h30 ! Nous avions déjà dénoncé les modalités d’information de la population contenues dans le PPI lors de son élaboration en 2004. Nous avons aujourd’hui la preuve de l’inadéquation entre les mesures décrites sur le papier et la réalité d’un accident ; le délai d’information dépasse de loin le délai de déplacement d’un nuage toxique.

Sur l’origine de la fuite et le déroulement des opérations de mise en sécurité, nous n’avons pas eu plus d’informations que la presse ! Les services de la Préfecture nous ont assuré qu’une CLIC (Commission Locale d’Information et de Concertation) serait organisée dans la semaine. Nous comptons sur M. Mahenc, son Président, pour que cette réunion se tienne au plus vite. Nous constatons une fois de plus que l’improbable s’est produit ; aucun scénario d’accident n’avait prévu une fuite d’acide chlorhydrique au niveau de la zone de stockage (cf PPI en vigueur).

Nous avons interpellé les élus de la majorité municipale présents sur le site ce matin concernant la co-activité entre cette usine à risques et le futur Cancéropôle. Le discours a été clair : l’usine fermera dans quelques années. Nous ne pouvons pas accepter le maintien de la situation actuelle qui consiste à diminuer progressivement l’activité de l’usine, et par conséquent les moyens humains, matériels et financiers consacrés à la sécurité. Cette situation est génératrice de risques, tant pour son personnel que pour les riverains. L’accident d’aujourd’hui le confirme.

Nous exigeons la fermeture immédiate de l’usine, pour que

PLUS JAMAIS CA, Ni Ici Ni Ailleurs

Annexes :

Extrait du « Projet industriel : 1er périmètre de reprise des activités sans phosgène ». Document établi par la SNPE le 8 avril 2002.

Page 49/85 : le bâtiment 394 sert au stockage d’acide chlorhydrique. (Il est situé au sud de l’usine, atelier N1C3, à côté du bâtiment de stockage des 100m3 d’éthanol). Pas de scénario d’incendie car les produits stockés ne sont pas inflammables.

Page 50/85 : le bâtiment 394 comprend : 2 bacs. Fractionnement en 3 cuvettes de rétention. 1 poste de dépotage routier ( ?) Nouvelle configuration et éléments complémentaires : raccordement des phases gaz des citernes aux évents des bacs.

Extrait du PPI 2004 (page 118)

fiche toxicologique de l’Acide Chlorhydrique : la fiche ci-jointe est rédigée dans le cas de libération d’acide chlorhydrique, résidu gazeux de décomposition, suite à l’explosion du four de séchage du perchlorate d’ammonium ou à un incendie de monochlorobenzène (solvant utilisé en chimie fine).

ARTICLE 3 :
3.1. seuil de perception dans l’air, odeur : 1 à 5 ppm (partie par million)
ARTICLE 4 :
toxicité : l’acide chlorhydrique est un gaz toxique par inhalation, sévèrement irritant pour les voies respiratoires. Seuil olfactif : 0.5 ppm (soit dix fois moins que dans le chapitre précédent !)
seuils d’effets irréversibles : 120 ppm pour une exposition de 20 minutes - 80 ppm pour une exposition de 30 minutes - 40 ppm pour une exposition de 60 minutes
ARTICLE 5 : Moyens de détection et de mesures :
Méthode et moyens existants : Non Applicable (libération en cas d’explosion du four de séchage ou d’incendie de monochlorobenzène)

On en conclut qu’une fuite au niveau du stockage n’était pas envisagée, ni en terme d’étude de danger, ni en terme de contrôle du lieu de stockage.

mardi 5 juin 2007

Ce que vous ne verrez plus jamais ici


Les pelleteuses sont dans les starting-blocks pour tout écraser, raser, massacrer


Un peu de polémiques pendant les fouilles

Cet article apporte un peu d'huile sur le feu ;-)




samedi 2 juin, les fouilles ont été l'occasion pour l'entreprise Soufflet de démontrer que rien ne pouvait s'opposer à elle : pour preuve ce repas fraternel où la gendarmerie était invitée à rompre le pain avec son directeur général

Pendant ce temps là, la relève intimidait l'association en la priant de dégager, bien mal lui en a pris le gendarme qui appelait son chef, a laissé choir ses 2 collègues sur le bord de la route gérer un accident matériel




On peut être surpris par cette politique particulière du Préfet, mais à voir la présentation VIP du site on sait de quel coté sont nos fonctionnaires et nos élus

Pour produire 1 litre d'éthanol il faut 1.500 litres d'eau

Le saviez vous ?

Pour produire 1000 litres d'éthanol il faut 10000 litre de gazole mais aussi 3 à 5 000 litres d'eau ...et 13 000 litres d'eaux usées (cf monde diplomatique)

Non, vous n'avez pas mal lu, cela n'est pas une coquille, mais c'est la triste réalité de la culture intensive...

La semaine de l'eau organisée à nogent il y a un mois a passé cela sous silence et pour cause !

Seine libre vous donne l'information...

Courrier International se mouille : l'éthanol c'est de l'arnaque

les 7 pages d'explication de courrier international démontrent à quel point cela est un non sens économique, écologique. En revanche, cela un un sens pour une minorité...

A lire donc ici

L'huile végétale c'est bien, mais il y a d'autres solutions...

lundi 4 juin 2007

Les fouilles du 2 juin

Notre association était au rendez-vous pour accueillir les visiteurs du Nogentais et d'ailleurs voir de leurs propres yeux ce qui se cachait dans le sous-sol que certains veulent raser.

Une influence record, l'aménageur attendait 500 visiteurs, en réalité en moins de 2 heures le score était atteint. Nous avons distribué 900 tracts (1 par voiture). Comme c'était souvent l'occasion de faire une visite du site en famille, les voitures avaient un moyenne 3 personnes soit plus de 2000 personnes selon notre comptage : un vrai succès.

La démonstration est faite qu'on peut créer de l'activité et faire du tourisme autrement dans la vallée de la seine.

L'INRAP a su intéresser un public large de 7 à 77 ans, en montrant que le sous sol entre Marnay et Pont était riche de plus de 6000 ans d'histoire en continu sur moins de 10 ha.

Pourquoi donc raser, sacrifier, et enlever l'âme du pays pour y mettre des usines sans intérets, d'autant plus que de la place dans le canton ce n'est pas ce qui manque et encore moins très loin des habitations, de la zone natura 2000, d'un site classé, des enfants, de la voie ferrée, de la route etc...

Arrêtons donc le massacre, et saisissons enfin une chance pour développer la vallée autrement !

L'enquête publique à Pont qui prévoit de raser tout cela se termine le 9 juin, alors rendez-vous à la mairie de Pont pour s'exprimer contre ce projet .

une bonne idée pour la communauté de communes du nogentais

le vrai bio carburant !

le bio carburant sans transformation industrielle, sortie du pressage de notre ami (
vous le reconnaitrez)

mardi 15 mai 2007

1ere "biocante" à Marnay le 10 Juin

Le 10 juin, biensûr ce sont les legislatives, mais c'est aussi pour l'association l'occasion de faire une première "bio-cante" à Marnay sur Seine.

Entrée libre

Outre le traditionnel vide-grenier, un marché "bio" vous sera proposé, des acrobates et des funambules seront présents (10 mètres au dessus de nos têtes)

Une fanfare et d'autres activités agrémenteront notre journée.

Rendez vous donc dans notre beau village !

L'INRAP vous invite !

L'INRAP dans le cadre de ses missions doit faire une journée portes ouvertes pour montrer au public ses découvertes sur le site dont quelques uns ont décidé d'en faire une zone industrielle.

Venez nombreux pour découvrir les richesse de notre patrimoine, le 2 JUIN 2007 dès 10h00 entre Pont sur Seine et Marnay sur Seine le long de la N19

Ce sera l'occasion de nous rencontrer et de vous apercevoir le gâchis environnemental et historique possibles si nous ne faisons rien !

Libération champagne nous cite !

Dans son édition du 11 mai 2007, Libération Champagne n'y va pas par 4 chemins, les agrocarburants sont une supercherie, le voile se lève et la réunion à l'UTT de Troyes Lundi 14 mai à 20h45 sera l'occasion de s'exprimer sur ce sujet sensible.

Le résumé vous sera fait très prochainement.

Un quart de page nous est consacré, nous vous en remercions.

Pour les chimistes !

Pour ceux qui aiment les calculs
Problème de terminale S



On retiendra les masses atomiques suivantes qui servent de base de tous les calculs : C=12 - O=16 - H=1
On notera ainsi que le sucre C12H22O11 voit sa « mole » peser : 342 grammes qui, en s’hydrolysant, vont donner 2(C6H12O6) de glucose d’une masse de 360 grammes.

A son tour la mole de glucose va fermenter en libérant 2 moles d’alcool éthylique (C2H5OH) et deux moles de gaz carbonique CO2.

En résumé on calcule facilement que 46 grammes d’alcool, avant d’être brûlés dans les moteurs, ont déjà produit 44 grammes de CO2

En brûlant, ces mêmes 46 Gr d’alcool vont encore produire 88 Gr de CO2
Soit au total 3X44 = 132 Gr de CO2 taux d’émission de CO2 132/46 = 2,87 Gr par Gramme d’alcool

L’essence, qu’on peut ramener au benzène qui la constitue en majorité, a pour formule C6H6 donc une masse molaire de 78 grammes qui vont produire 264 grammes de CO2 donc taux d’émission de CO2 :
264/78 = 3,38 grammes par gramme d’essence

Or il faut 1,56 grammes d’alcool pour produire l’énergie d’un seul gramme d’essence ce qui remonte le, taux de CO2 de l’alcool à 2,87 X 1,56 = 4,48.
Vous voulez plus simple ?
1)- pour équilibrer les masses entre l’alcool et le benzène on appliquera à l’alcool le cœfficient :
78/46 = 1,696
2)- pour équilibrer les pouvoirs calorifique on multipliera ce chiffre par 1,56 soit :
1, 696 X 1,56 = 2,646

Aux 6 CO2 produits par la combustion du benzène on opposera les 3 X 2,646 = 7,94 CO2 de l’alcool.
Conclusion : 7,94/6= 1,32 à l’avantage du benzène.

L’ALCOOL GENERE 1,32 FOIS PLUS DE CO2 QUE L’ESSENCE

Si l’on ajoute à cela tout le CO2 produit en amont pour fabriquer le sucre, nul doute que les déchets de CO2 émis avec l’alcool dépassent plus que largement ce qu’on obtient avec les produits pétroliers.
Rendez vous sur internet et regardez les élucubrations verbeuses et abondantes de l’ADEME sur le sujet. On dirait la constitution giscardo-européenne adaptée aux disciplines scientifiques.

Par un écran de fumée dialectique on assiste à une démonstration visant essentiellement à faire croire à la bonne affaire.


je vous renvoie vers nos détracteurs ici
qui ont eu la délicatesse de laisser un chimiste s'exprimer :-)

Les Nécro-carburants

le doute s'installe encore plus à la lecture de ces textes.

morceau choisi : Et la facture cachée? Pas vu, pas pris

- Les agro-carburants vont accélérer la destruction des ecosystèmes en répandant encore plus d'intrants et de pesticides dans les sols, dans l'atmosphère et dans les eaux.

- Un litre d'éthanol entraîne l'érosion de 15 à 25 kg de sol: érosion, entendons-nous bien, signifiant disparition pure et simple, éradication.

- Qu'en est-il de l'eau? C'est le bouquet final. Il faut, selon les régions, de 500 à 1500 litres d'eau pour produire un kilo de maïs. Cela signifie que la production d'un litre d'éthanol à base de maïs requiert l'utilisation de 1200 à 3600 litres d'eau!

ici la suite

La controverse des bilans des agrocarburants est enfin reconnue

La controverse des bilans des agrocarburants est enfin reconnue

La Confédération paysanne, qui depuis plus d’un an dénonce la « fausse-bonne solution » que représentent les agrocarburants des filières industrielles, se félicite de la décision de l’ADEME de rouvrir le débat sur leurs bilans énergétique et gaz à effet de serre (cf. Agra Presse du 30 avril). La polémique fait rage en effet, tant aux USA, qu’en Grande Bretagne et en France sur l’intérêt de ces filières très coûteuses pour les finances publiques, sans qu’il soit avéré qu’elles permettent d’économiser de manière significative des émissions de Gaz à Effet de Serre (GES), responsables du changement climatique, et du carbone fossile.

En France, c’est précisément l’étude Price Waterhouse Coopers ADEME-DIREM 2002 qui alimente cette polémique, tant elle est outrageusement orientée, par les conventions de calcul retenues, en faveur des agrocarburants industriels.

Un appel d’offre sera donc lancé pour désigner un bureau d’étude chargé d’établir quelle méthode de calcul reflète le mieux l’impact de ces nouvelles filières de production d’énergie sur les émissions de GES, et la consommation de carbone fossile. Cette nouvelle étude englobera aussi l’huile végétale pure en circuit court, seul agrocarburant de première génération à s’inscrire dans le cadre d’une autonomie énergétique au niveau de l’exploitation.

La Confédération paysanne sera particulièrement attentive à ce que le bureau d’étude retenu présente toutes les garanties d’indépendance par rapport au lobby des « bio »carburants, celui-ci ayant été fortement influent dans le comité de pilotage de l’étude ADEME-DIREM 2002. Elle demande aussi à ce que les associations qui réfléchissent à ces questions soient représentées dans les groupes de travail encadrant cet appel d’offre, de même que les associations de consommateurs qui financent la plus grande partie du surcoût de ces filières.

CT

Source : http://www.confederationpaysanne.fr/index.php?actualite_id=1103

mardi 3 avril 2007

Pour lutter contre les Gaz à Effet de Serre : apres le moteur à huile voilà le moteur à eau !

Voilà une démonstration de plus que des industriels souhaiteraient cacher au grand public.

On peut se passer des agro carburants d'éthanol.

Depuis des années le moteur à eau existe de façon artisanale pour lutter contre la pollution automobile. Pourtant aucun développement n'a été fait.

A l'issue de ce reportage, on se demande pourquoi rien n'avance :

mercredi 7 mars 2007

France 2 enfonce le clou : l'éthanol est un leurre écologique

Les vérités commencent à sortir y compris dans les grands médias.

Contrairement aux effets d'annonce (du ministre M Breton aux industriels faussement écolos), le bilan écologique de l'éthanol à base de betterave, maïs ou blé pour ce qui nous concerne est mauvais !

1 litre de pétrole consommé pour 1,3 litre d'éthanol produit avec en prime une surconsommation, pour les moteurs tournant à l'éthanol, de 30 % soit aucun rendement, aucun service écologique.

Au mieux un débouché pour les gros exploitants céréaliers ou betteraviers qui sont sur des marchés saturés, au pire une sécurité alimentaire menacée (voir article sur le maïs mexicain plus bas), une biodiversité encore plus fragilisée, et pour nous une vallée de la seine massacrée.

France 2 en parle





Donc on ne voit

mardi 6 mars 2007

L'ethanol : la fausse bonne idée selon France 3.

L'éthanol à base de produits agricoles pose plus de problèmes environnementaux qu'il en résout, pourtant l'Etat s'entête à développer cette filière industrielle au détriment de la filière courte (pressage des oléagineux) pour obtenir de l'huile végétale brute (HVB) directement incorporable dans les réservoirs des véhicules diesel.

France 3 résume la situation en 3 minutes.


vendredi 2 mars 2007

La communauté de communes du nogentais dans la tourmente

Marnay sur seine veut sortir au plus vite de la communauté de communes du nogentais qui vise à transformer ce petit village agreste en zone industrielle.
L'usine d'éthanol fait partie de ce vaste projet funeste que la communauté de communes doit accompagner financièrement (sic).
Pour éviter cette catastrophe, des recours devant les tribunaux sont déposés par la mairie.




Auboisement correct nous consacre un article ici.

mercredi 28 février 2007

Révision du PLU à Pont sur seine cassée !

Cela ne vous aura pas échappé !

La presse locale (l'est éclair du 26 02) a titré laconiquement dans son édition "Retour à la case départ" concernant la procédure qui visait à réviser de façon simplifiée le Plan Local d'Urbanisme (PLU) de Pont sur Seine.

Rappel des faits :
L'objectif affiché par la Mairie de Pont est de transformer les terres agricoles en zone industrielle pour accueillir l'usine d'éthanol du groupe Soufflet que nous combattons car le site choisi est totalement inapproprié (nuisances, dangers,dégradations irreversibles du site protégé, etc...)

Or, nous, riverains, associations, et élus de Marnay, considérions que le rapport du commissaire enquêteur ne tenait pas compte de nos observations etque la mairie de Pont n'avait pas suffisamment informé les habitants de sa commune sur ce dossier lourd de conséquences.

Nous avions donc saisi le tribunal administratif, sur les délibérations de juin et octobre 2006 qui n'étaient pas conformes aux règles, et sur le rapport du commissaire puisque ce dernier ne tenait pas compte de nos griefs.

Pourtant, malgré notre argumentation, la (sous) préfecture considérait que la procédure était respectée !

Il a donc fallu se faire entendre à Châlons en Champagne, au Tribunal, en déposant un mémoire.

Devant la saisine, le maire de Pont et ses élus ont été obligés de reconnaître leurs erreurs, ce qui explique ce camouflet et obligation leur est faite de tout recommencer et (enfin) de respecter les règles.

Espérons que cette expérience les rendra plus humbles

mardi 6 février 2007

Production d'éthanol contre production alimentaire

Courrier international titre La tortilla victime du boom de l’éthanol .

Aux Etats-Unis, le maïs est de plus en plus utilisé pour fabriquer du biocarburant. Résultat, les cours augmentent. Une catastrophe pour les pays, comme le Mexique, où le maïs est un aliment de base.
A lire donc ici !

mardi 30 janvier 2007

Billet d’humeur d’une opposante au projet d’usine agro-chimique d’éthanol à Marnay sur Seine.


lundi 29 janvier, est paru dans la page Nogent d’un grand quotidien local une « indiscrétion ». (En général, une indiscrétion dévoile, au détour de l'actualité, un événement à venir ou qui vient juste de se produire et qu’on voudrait garder discret.)
La révélation en question nous décrit ce qui n’est rien d'autre qu'un tract de propagande de l’entreprise Soufflet SMBE pour son projet d’usine, qui a été distribué largement depuis plus de 20 jours, une feuille recto verso présentée comme « un acte fort de transparence » (sic) par l'auteur de ce « scoop ». Comme scoop, on peut faire mieux.

Mais, puisqu'on nous en parle, la moindre des choses est de nous laisser réagir sur ce qui a le culot de s'appeler « Bioéthanol Info ». Info ou intox, zat is ze qwestion.
Contrairement à cette entreprise qui a des énormes moyens pour publier et diffuser sa propagande, qui plus est, relayée par le journal, … merci la pub. et la com. gratuite…, l'opposition, elle, a vraiment du mal à se faire entendre dans les colonnes de la presse locale.

J'estime que les lecteurs sont assez adultes et intelligents pour se faire leur propre opinion.
Alors, si vous voulez être informés autrement, savoir le pour et le contre, il y a les blogs. J’en signale trois locaux pour ceux que ça intéresse, pour les curieux, pour ceux qui veulent bien connaître l'envers du décor, ou simplement entendre ce que d'autres ont à dire, et qui peut s’avérer aussi valable que ce que disent les forcenés du projet d’usine :
le blog de Marnay
le blog « pour une info libre et non faussée » ;
et bien entendu « auboisement correct », la référence en la matière,

jeudi 25 janvier 2007

L'UE renonce à son projet d'incorporation d'Ethanol dans l'essence

"Libération" revient sur le camouflet que viennent de vivre les betteraviers devant l'UE principaux défenseurs de l'incorporation d'Ethanol dans l'essence.
En effet, cette marche arrière vient du fait que sans subvention massive, l'éthanol européen (et surtout français) est un gouffre.
Le bon sens finira t il par peser dans les promoteurs de l'implantation d'une usine d'éthanol de blé d'ancienne génération à Marnay ?
à lire donc !

mercredi 24 janvier 2007

Incroyable mais vrai sur RMC !

Des agents de la DDE locale (chargée d'instruire le permis de construire de l'usine Soufflet classée Sévéso) font des heures sup. rémunérées par la ville de Nogent sur seine (qui a pour Maire celui qui est le principal défenseur du projet) en étant... agents recenseurs payés de la commune.
C'est vrai que les routes en ce moment dans le nogentais n'ont pas besoin des agents de la DDE après les alertes de verglas et de chutes de neige.
C'est vrai que les premiers à nous expliquer qu'une usine à risque c'est bon pour l'emploi mais à refuser de passer par l'ANPE pour recruter des agents recenseurs demandeurs d'emploi.
Nous vous invitons à écouter sur internet l'emission de bourdin and co du 24 janvier à 9h39

dimanche 21 janvier 2007

Une médiatisation de plus !

Après les journaux, la télévision, la lutte du petit village est reprise par internet !
Cette médiatisation pousse les promoteurs de ce projet à accentuer leur pression sur les opposants en utilisant de leur côté leurs moyens qui sont les appuis politiques et les arcanes des services de l'état (Préfecture et Renseignements Généraux).
Il faut dire que c'est une histoire de gros sous tout cela (185 Millions d'euros pour commencer) et que l'avis (ou la vie) des citoyens riverains est vite oublié !
Affaire à suivre donc, d'autant plus qu'un grand quotidien national voudrait enquêter...

mercredi 10 janvier 2007

Le journal le Monde critique l'éthanol

Le journal le Monde daté du 11 janvier 2007 pose le délicat problème du rendement énergétique de l'éthanol et reconnait que la filière n'est pas rentable sans les allègements fiscaux.

mardi 9 janvier 2007

TF1 s'est déplacé à Marnay !

Un nouveau coup de projecteur qui doit donner bien des démangeaisons à certains !!!

D'un coté notre association menée par notre présidente sereine et de l'autre,

le maire de Pont commune limitrophe (favorable à la destruction de la nature pour l'implantation de l'usine) avec un comité d'accueil à la hauteur : Soufflet Père et fils, le député Menuel arrivé à leur secours, et d'autres...


Usine d'éthanol à Marnay
Vidéo envoyée par seinelibre

vendredi 5 janvier 2007

Le Journal du Dimanche (JDD) s'interesse à nous !

Dans sa prochaine édition, le JDD nous consacre un article !
à ne pas manquer le résumé de la lutte qui se médiatise tous les jours un peu plus ,
après France3, les journaux aussi popularisent notre action : après l'Observateur de l'Aube, Libération, Politis, voilà le JDD...

jeudi 4 janvier 2007

la SMBE (entreprise Soufflet) à la peine

L'opposition citoyenne se fait entendre de plus en plus contre le projet de construction d'usine d'éthanol.

L'entreprise qui perd pied dans ce bras de fer est obligée de communiquer ce qui est une première, mais elle le fait maladroitement car elle joue sa seule carte : ses appuis politiques de Bachy à Baroin...

L'entreprise sort le grand jeu et nous montre comment une multinationale peut transformer nos élus en pantin.

Ainsi, ces Messieurs, censés représentés le peuple, nous expliquent la pertinence du projet sans tenir compte de l'opposition forte des habitants !

On peut donc lire dans la 1ere lettre (ce qui suppose qu'il y en aura d'autres ?), les bienfaits de l'éthanol de blé (celui qui a lu le blog comprendra le ridicule), les emplois créés localement (mais tout le monde sait ici qu'en réalité ce sont des mutations internes), la pertinence du lieu d'implantation (sans tenir compte de la réalité puisque le site est proche de zones protégées, sur un site archéologique, à coté d'un chateau inscrit, que l'usine est seveso 2 à deux pas des maisons, que les cuves sont proches des voies ferrées et routieres, que le trafic routier PL va exploser sur une voie déjà saturée, etc... mais tout cela ne compte pas et encore moins l'avis des riverains !)

vous etes nombreux à me l'avoir demandé alors le voilà !

mardi 2 janvier 2007

Dernière Minute : les fouilles préventives du site

le site d'implantion de l'usine d'éthanol est un site archéologique exceptionnel selon la DRAC. Des fouilles complémentaires de plus de 5 mois sont préconisées.
le rapport est disponible à la mairie de marnay sur seine, en me contactant sur le blog seinelibre@gmail.com, ou tout simplement d'un clic ici !