mardi 15 mai 2007

1ere "biocante" à Marnay le 10 Juin

Le 10 juin, biensûr ce sont les legislatives, mais c'est aussi pour l'association l'occasion de faire une première "bio-cante" à Marnay sur Seine.

Entrée libre

Outre le traditionnel vide-grenier, un marché "bio" vous sera proposé, des acrobates et des funambules seront présents (10 mètres au dessus de nos têtes)

Une fanfare et d'autres activités agrémenteront notre journée.

Rendez vous donc dans notre beau village !

L'INRAP vous invite !

L'INRAP dans le cadre de ses missions doit faire une journée portes ouvertes pour montrer au public ses découvertes sur le site dont quelques uns ont décidé d'en faire une zone industrielle.

Venez nombreux pour découvrir les richesse de notre patrimoine, le 2 JUIN 2007 dès 10h00 entre Pont sur Seine et Marnay sur Seine le long de la N19

Ce sera l'occasion de nous rencontrer et de vous apercevoir le gâchis environnemental et historique possibles si nous ne faisons rien !

Libération champagne nous cite !

Dans son édition du 11 mai 2007, Libération Champagne n'y va pas par 4 chemins, les agrocarburants sont une supercherie, le voile se lève et la réunion à l'UTT de Troyes Lundi 14 mai à 20h45 sera l'occasion de s'exprimer sur ce sujet sensible.

Le résumé vous sera fait très prochainement.

Un quart de page nous est consacré, nous vous en remercions.

Pour les chimistes !

Pour ceux qui aiment les calculs
Problème de terminale S



On retiendra les masses atomiques suivantes qui servent de base de tous les calculs : C=12 - O=16 - H=1
On notera ainsi que le sucre C12H22O11 voit sa « mole » peser : 342 grammes qui, en s’hydrolysant, vont donner 2(C6H12O6) de glucose d’une masse de 360 grammes.

A son tour la mole de glucose va fermenter en libérant 2 moles d’alcool éthylique (C2H5OH) et deux moles de gaz carbonique CO2.

En résumé on calcule facilement que 46 grammes d’alcool, avant d’être brûlés dans les moteurs, ont déjà produit 44 grammes de CO2

En brûlant, ces mêmes 46 Gr d’alcool vont encore produire 88 Gr de CO2
Soit au total 3X44 = 132 Gr de CO2 taux d’émission de CO2 132/46 = 2,87 Gr par Gramme d’alcool

L’essence, qu’on peut ramener au benzène qui la constitue en majorité, a pour formule C6H6 donc une masse molaire de 78 grammes qui vont produire 264 grammes de CO2 donc taux d’émission de CO2 :
264/78 = 3,38 grammes par gramme d’essence

Or il faut 1,56 grammes d’alcool pour produire l’énergie d’un seul gramme d’essence ce qui remonte le, taux de CO2 de l’alcool à 2,87 X 1,56 = 4,48.
Vous voulez plus simple ?
1)- pour équilibrer les masses entre l’alcool et le benzène on appliquera à l’alcool le cœfficient :
78/46 = 1,696
2)- pour équilibrer les pouvoirs calorifique on multipliera ce chiffre par 1,56 soit :
1, 696 X 1,56 = 2,646

Aux 6 CO2 produits par la combustion du benzène on opposera les 3 X 2,646 = 7,94 CO2 de l’alcool.
Conclusion : 7,94/6= 1,32 à l’avantage du benzène.

L’ALCOOL GENERE 1,32 FOIS PLUS DE CO2 QUE L’ESSENCE

Si l’on ajoute à cela tout le CO2 produit en amont pour fabriquer le sucre, nul doute que les déchets de CO2 émis avec l’alcool dépassent plus que largement ce qu’on obtient avec les produits pétroliers.
Rendez vous sur internet et regardez les élucubrations verbeuses et abondantes de l’ADEME sur le sujet. On dirait la constitution giscardo-européenne adaptée aux disciplines scientifiques.

Par un écran de fumée dialectique on assiste à une démonstration visant essentiellement à faire croire à la bonne affaire.


je vous renvoie vers nos détracteurs ici
qui ont eu la délicatesse de laisser un chimiste s'exprimer :-)

Les Nécro-carburants

le doute s'installe encore plus à la lecture de ces textes.

morceau choisi : Et la facture cachée? Pas vu, pas pris

- Les agro-carburants vont accélérer la destruction des ecosystèmes en répandant encore plus d'intrants et de pesticides dans les sols, dans l'atmosphère et dans les eaux.

- Un litre d'éthanol entraîne l'érosion de 15 à 25 kg de sol: érosion, entendons-nous bien, signifiant disparition pure et simple, éradication.

- Qu'en est-il de l'eau? C'est le bouquet final. Il faut, selon les régions, de 500 à 1500 litres d'eau pour produire un kilo de maïs. Cela signifie que la production d'un litre d'éthanol à base de maïs requiert l'utilisation de 1200 à 3600 litres d'eau!

ici la suite

La controverse des bilans des agrocarburants est enfin reconnue

La controverse des bilans des agrocarburants est enfin reconnue

La Confédération paysanne, qui depuis plus d’un an dénonce la « fausse-bonne solution » que représentent les agrocarburants des filières industrielles, se félicite de la décision de l’ADEME de rouvrir le débat sur leurs bilans énergétique et gaz à effet de serre (cf. Agra Presse du 30 avril). La polémique fait rage en effet, tant aux USA, qu’en Grande Bretagne et en France sur l’intérêt de ces filières très coûteuses pour les finances publiques, sans qu’il soit avéré qu’elles permettent d’économiser de manière significative des émissions de Gaz à Effet de Serre (GES), responsables du changement climatique, et du carbone fossile.

En France, c’est précisément l’étude Price Waterhouse Coopers ADEME-DIREM 2002 qui alimente cette polémique, tant elle est outrageusement orientée, par les conventions de calcul retenues, en faveur des agrocarburants industriels.

Un appel d’offre sera donc lancé pour désigner un bureau d’étude chargé d’établir quelle méthode de calcul reflète le mieux l’impact de ces nouvelles filières de production d’énergie sur les émissions de GES, et la consommation de carbone fossile. Cette nouvelle étude englobera aussi l’huile végétale pure en circuit court, seul agrocarburant de première génération à s’inscrire dans le cadre d’une autonomie énergétique au niveau de l’exploitation.

La Confédération paysanne sera particulièrement attentive à ce que le bureau d’étude retenu présente toutes les garanties d’indépendance par rapport au lobby des « bio »carburants, celui-ci ayant été fortement influent dans le comité de pilotage de l’étude ADEME-DIREM 2002. Elle demande aussi à ce que les associations qui réfléchissent à ces questions soient représentées dans les groupes de travail encadrant cet appel d’offre, de même que les associations de consommateurs qui financent la plus grande partie du surcoût de ces filières.

CT

Source : http://www.confederationpaysanne.fr/index.php?actualite_id=1103