samedi 30 juin 2007

I télé explique que les agrocarburants ce n'est pas la solution écologique

à voir : 3 minutes d'explication :

le figaro titre : "Alimentation : alerte sur les prix", les agro carburants entrainent l'inflation

...la demande exponentielle de production d'éthanol aux États-Unis continue à alimenter les effets spéculatifs sur les cours de maïs et de blé. L'année dernière, 2,1 milliards de boisseaux de maïs ont été utilisés pour produire de l'éthanol aux États-Unis. Une proportion qui pourrait atteindre 3,5 milliards cette année. La production d'éthanol s'est élevée en 2006 à 18,3 milliards de litres, en croissance de 20 % par rapport à 2005. Le gouvernement américain a prévu d'en produire 50 milliards de litres en 2012 et 130 milliards en 2017. Des chiffres qui n'ont pas vocation à calmer la frénésie des marchés agricoles... (le figaro 29/06/07)

vendredi 29 juin 2007

AZF, toulouse : Plus Jamais Ça, Ni ici ni ailleurs

Toulouse -
Mercredi 27 juin, l'association Seine Libre a rencontré l'association "Plus Jamais Ça, Ni ici ni ailleurs" qui est en charge de soutenir les victimes de la catastrophe d'AZF à Toulouse.

Pour rappel, le site industriel seveso "seuil haut" avait explosé en pleine agglomération toulousaine et avait fait plus de 18.000 victimes reconnues à ce jour. Pourtant, le discours de l'industriel de l'époque minimisait les risques au point de refuser sa culpabilité au début de l'enquête.

Il se trouve que la future usine Soufflet présente les mêmes risques et se trouve à quelques mètres des 1eres maisons, école, etc ...

Cette rencontre avait donc pour but d'entamer une collaboration plus étroite entre nos associations et de travailler conjointement sur l'enquete publique pour autoriser (ou non) l'installation d'une usine de ce type à Pont sur seine.

D'autres actions communes sont prêtes et feront l'objet d'une communication plus large.

vendredi 22 juin 2007

Le secteur européen des biocarburants lutte pour sa survie

par Nigel Hunt

LONDRES, 13 juin (Reuters)
- Le secteur des biocarburants en Europe lutte pour sa survie à cause de l'explosion des prix des céréales et des huiles végétales qui l'empêche d'être rentable.

"La situation est grave en ce moment en Europe. La production a chuté en raison du manque de disponibilité des matières premières à un prix raisonnable" commente l'analyste Robert Outram du cabinet de consultants Frost and Sullivan.
"Certaines usines sont à l'arrêt. Beaucoup de personnes peinent à trouver des financements".

L'Union européenne s'est engagée à augmenter les biocarburants pour baisser les émissions de gaz à effet de serre du secteur des transports, qui contribuent au réchauffement climatique. Les biocarburants en Europe sont principalement produits à partir d'huile végétale et de céréales mais le prix des ces matières premières a nettement augmenté ces derniers mois.

"Il faut trouver des investisseurs avec des poches bien garnies parce qu'ils ne vont pas tout de suite se faire de l'argent", estime Robert Whitlock, directeur industriel des récoltes de Frontier, coentreprise entre le groupe américain Cargill et le britannique Associated British Foods . Il pense pourtant que les prix des céréales finiront par baisser.

" La réponse des agriculteurs est partout la même, face aux prix élevés, ils produisent plus. Un jour, vous verrez que la demande finira par être dépassée par l'offre et les prix dégringoleront".

La banque agricole néerlandaise Rabobank a estimé en début de semaine que les marchés des céréales pourraient rester volatiles pour les cinq prochaines années, jusqu'à ce que l'offre rattrape la demande.
"Je suis d'accord avec les cinq ans" a affirmé Robert Withlock à Reuters.

LA RETICENCE DES BANQUES
L'augmentation des coûts a en outre contraint certaines usines à interrompre leur production. En Espagne, le groupe Abengoa a ainsi fermé temporairement sa plus grande usine de bioéthanol à Salamanque.
En Allemagne, Martin Tauscke, directeur de l'association des carburants renouvelables BBK, a déclaré cette semaine que les producteurs de biodiesel travaillaient à 50% de leur capacité. Les producteurs de biocarburants allemands ont en plus souffert cette année d'une fiscalité moins avantageuse, ce qui a ajouté une pression supplémentaire sur les marges du plus grand producteur européen.

"Le marché ne croit plus à l'avenir de l'industrie des biocarburants en Allemagne et certains se demandent même si elle survivra à la prochaine hausse d'impôts en janvier 2008", a expliqué Martin Tauscke à Reuters.
La plupart des banques sont évidemment réticentes à financer des projets risqués sans rapide retour sur investissement.
L'entreprise britannique Ensus a eu toutes les peines du monde à obtenir des financements pour construire une usine de bioéthanol dans le nord-est de l'Angleterre mais le projet a pu voir le jour grâce au soutien de deux fonds d'investissement américains, Carlyle et Riverstone.
En prenant des risques, les fonds espèrent des retours à la hauteur. Les banques sont plus prudentes.

"Nous aimerions vraiment nous impliquer dans certains projets de biocarburants et nous avons regardé la plupart d'entre eux", assure Steve Ellwood, chef du secteur Agriculture chez HSBC. "Nous avons besoin d'un mécanisme qui nous assure que les prix de production de biocarburant et les prix des matières premières puissent d'une manière ou d'une autre être équilibrés, mais nous n'avons pas encore trouvé de moyen pour cela".
"Nous avons des prix trop volatils (...), c'est ce qui fait que c'est vraiment difficile de financer un projet", a-t-il ajouté. /MC/VT

mardi 19 juin 2007

voilà ce qui menace Pont et Marnay

"L’incident d’isochem ce jour..."
lundi 11 juin 2007
PLUS JAMAIS CA NI ICI NI AILLEURS - Croix de Pierre

COMMUNIQUE DE PRESSE - 11 juin 2007


Ce matin, à 6h45, une fuite d’acide chlorhydrique s’est produite sur le site d’ISOCHEM Toulouse. Le nuage de pollution s’est déplacé du sud vers le nord au-delà du périmètre foncier de l’usine : Il était visible entre autre sur la Rocade, le chantier du lycée Galiéni, l’Ecole et la Résidence des Oustalous. Le Plan Particulier d’Intervention (PPI) n’a pas été activé. Les riverains, comme les responsables associatifs, n’ont eu connaissance de cet accident que par un message radio ! Les informations que nous avons recueillies à cette heure sont les suivantes : Les pompiers ont été informés par l’industriel vers 7h30. L’école des Oustalous a été alertée vers 8h00 par les chauffeurs de taxi (transportant les enfants handicapés) qui ont vu le nuage au-dessus de la rocade. Le Directeur de l’Ecole a téléphoné aux pompiers à 8h25. Ces derniers lui ont dit qu’il n’y avait plus aucun risque pour les enfants. L’Inspection Académique a téléphoné à 8h45 pour demander le confinement. La mairie, quant à elle, s’est manifestée vers 9h15 ! Les enfants étaient dans la cour depuis 7h30 ! Nous avions déjà dénoncé les modalités d’information de la population contenues dans le PPI lors de son élaboration en 2004. Nous avons aujourd’hui la preuve de l’inadéquation entre les mesures décrites sur le papier et la réalité d’un accident ; le délai d’information dépasse de loin le délai de déplacement d’un nuage toxique.

Sur l’origine de la fuite et le déroulement des opérations de mise en sécurité, nous n’avons pas eu plus d’informations que la presse ! Les services de la Préfecture nous ont assuré qu’une CLIC (Commission Locale d’Information et de Concertation) serait organisée dans la semaine. Nous comptons sur M. Mahenc, son Président, pour que cette réunion se tienne au plus vite. Nous constatons une fois de plus que l’improbable s’est produit ; aucun scénario d’accident n’avait prévu une fuite d’acide chlorhydrique au niveau de la zone de stockage (cf PPI en vigueur).

Nous avons interpellé les élus de la majorité municipale présents sur le site ce matin concernant la co-activité entre cette usine à risques et le futur Cancéropôle. Le discours a été clair : l’usine fermera dans quelques années. Nous ne pouvons pas accepter le maintien de la situation actuelle qui consiste à diminuer progressivement l’activité de l’usine, et par conséquent les moyens humains, matériels et financiers consacrés à la sécurité. Cette situation est génératrice de risques, tant pour son personnel que pour les riverains. L’accident d’aujourd’hui le confirme.

Nous exigeons la fermeture immédiate de l’usine, pour que

PLUS JAMAIS CA, Ni Ici Ni Ailleurs

Annexes :

Extrait du « Projet industriel : 1er périmètre de reprise des activités sans phosgène ». Document établi par la SNPE le 8 avril 2002.

Page 49/85 : le bâtiment 394 sert au stockage d’acide chlorhydrique. (Il est situé au sud de l’usine, atelier N1C3, à côté du bâtiment de stockage des 100m3 d’éthanol). Pas de scénario d’incendie car les produits stockés ne sont pas inflammables.

Page 50/85 : le bâtiment 394 comprend : 2 bacs. Fractionnement en 3 cuvettes de rétention. 1 poste de dépotage routier ( ?) Nouvelle configuration et éléments complémentaires : raccordement des phases gaz des citernes aux évents des bacs.

Extrait du PPI 2004 (page 118)

fiche toxicologique de l’Acide Chlorhydrique : la fiche ci-jointe est rédigée dans le cas de libération d’acide chlorhydrique, résidu gazeux de décomposition, suite à l’explosion du four de séchage du perchlorate d’ammonium ou à un incendie de monochlorobenzène (solvant utilisé en chimie fine).

ARTICLE 3 :
3.1. seuil de perception dans l’air, odeur : 1 à 5 ppm (partie par million)
ARTICLE 4 :
toxicité : l’acide chlorhydrique est un gaz toxique par inhalation, sévèrement irritant pour les voies respiratoires. Seuil olfactif : 0.5 ppm (soit dix fois moins que dans le chapitre précédent !)
seuils d’effets irréversibles : 120 ppm pour une exposition de 20 minutes - 80 ppm pour une exposition de 30 minutes - 40 ppm pour une exposition de 60 minutes
ARTICLE 5 : Moyens de détection et de mesures :
Méthode et moyens existants : Non Applicable (libération en cas d’explosion du four de séchage ou d’incendie de monochlorobenzène)

On en conclut qu’une fuite au niveau du stockage n’était pas envisagée, ni en terme d’étude de danger, ni en terme de contrôle du lieu de stockage.

mardi 5 juin 2007

Ce que vous ne verrez plus jamais ici


Les pelleteuses sont dans les starting-blocks pour tout écraser, raser, massacrer


Un peu de polémiques pendant les fouilles

Cet article apporte un peu d'huile sur le feu ;-)




samedi 2 juin, les fouilles ont été l'occasion pour l'entreprise Soufflet de démontrer que rien ne pouvait s'opposer à elle : pour preuve ce repas fraternel où la gendarmerie était invitée à rompre le pain avec son directeur général

Pendant ce temps là, la relève intimidait l'association en la priant de dégager, bien mal lui en a pris le gendarme qui appelait son chef, a laissé choir ses 2 collègues sur le bord de la route gérer un accident matériel




On peut être surpris par cette politique particulière du Préfet, mais à voir la présentation VIP du site on sait de quel coté sont nos fonctionnaires et nos élus

Pour produire 1 litre d'éthanol il faut 1.500 litres d'eau

Le saviez vous ?

Pour produire 1000 litres d'éthanol il faut 10000 litre de gazole mais aussi 3 à 5 000 litres d'eau ...et 13 000 litres d'eaux usées (cf monde diplomatique)

Non, vous n'avez pas mal lu, cela n'est pas une coquille, mais c'est la triste réalité de la culture intensive...

La semaine de l'eau organisée à nogent il y a un mois a passé cela sous silence et pour cause !

Seine libre vous donne l'information...

Courrier International se mouille : l'éthanol c'est de l'arnaque

les 7 pages d'explication de courrier international démontrent à quel point cela est un non sens économique, écologique. En revanche, cela un un sens pour une minorité...

A lire donc ici

L'huile végétale c'est bien, mais il y a d'autres solutions...

lundi 4 juin 2007

Les fouilles du 2 juin

Notre association était au rendez-vous pour accueillir les visiteurs du Nogentais et d'ailleurs voir de leurs propres yeux ce qui se cachait dans le sous-sol que certains veulent raser.

Une influence record, l'aménageur attendait 500 visiteurs, en réalité en moins de 2 heures le score était atteint. Nous avons distribué 900 tracts (1 par voiture). Comme c'était souvent l'occasion de faire une visite du site en famille, les voitures avaient un moyenne 3 personnes soit plus de 2000 personnes selon notre comptage : un vrai succès.

La démonstration est faite qu'on peut créer de l'activité et faire du tourisme autrement dans la vallée de la seine.

L'INRAP a su intéresser un public large de 7 à 77 ans, en montrant que le sous sol entre Marnay et Pont était riche de plus de 6000 ans d'histoire en continu sur moins de 10 ha.

Pourquoi donc raser, sacrifier, et enlever l'âme du pays pour y mettre des usines sans intérets, d'autant plus que de la place dans le canton ce n'est pas ce qui manque et encore moins très loin des habitations, de la zone natura 2000, d'un site classé, des enfants, de la voie ferrée, de la route etc...

Arrêtons donc le massacre, et saisissons enfin une chance pour développer la vallée autrement !

L'enquête publique à Pont qui prévoit de raser tout cela se termine le 9 juin, alors rendez-vous à la mairie de Pont pour s'exprimer contre ce projet .

une bonne idée pour la communauté de communes du nogentais

le vrai bio carburant !

le bio carburant sans transformation industrielle, sortie du pressage de notre ami (
vous le reconnaitrez)