jeudi 19 juillet 2007

Les silos de Soufflet prennent feu...

L'industriel Soufflet qui envisage de construire l'usine d'éthanol à base de blé, vient de voir ses silos à Mouy sur Seine prendre feu ...

Il faut savoir que des silos de ce type sont prévus à proximité des cuves milliers de tonnes d'éthanol, ce qui ne laisse présager rien de bons sur la maîtise du risque d'autant que l'industriel n'a communiqué que très tardivement sur l'incident (2 jours après) et que la Drire (et la préfecture du 77) ont fait un communiqué 7 jours plus tard...

Il faut savoir que plus de 2/3 des silos de ce négociant sont de ce type avec une vétusté équivalente.
On comprend donc l'inquiétude de la préfecture de Seine et Marne, en revanche on comprend mal que la préfecture de l'aube ne prenne pas de mesure de précautions alors que ce sont les mêmes silos et qu'un incident avait déjà eu lieu récemment dans le département avec un silo éventré (cf rapport de la drire Aube) ?

Enfin, on imagine les risques futurs avec une usine seveso 2 (seuil haut) sous la responsabilité d'un tel industriel .

Lire le communiqué

mardi 17 juillet 2007

Les cinq mythes de la transition vers les agrocarburants

Le Monde diplomatique ( Édition imprimée — juin 2007 — Pages 26 et 27 ) démontre en 5 points l'ineptie des agro carburants :


Parce que la photosynthèse mise à contribution pour ces cultures soustrait des gaz à effet de serre de l’atmosphère et que les agrocarburants peuvent réduire la consommation d’énergie fossile, on prétend qu’ils protègent l’environnement. Lorsqu’on analyse leur impact « du berceau à la tombe » – du défrichage jusqu’à leur utilisation dans les transports routiers –, les réductions limitées d’émissions de gaz à effet de serre sont annulées par celles beaucoup plus importantes dues à la déforestation, aux incendies, au drainage des zones humides, aux pratiques culturales et aux perte de carbone du sol. Chaque tonne d’huile de palme émet autant, sinon plus, de gaz carbonique que le pétrole (2). L’éthanol produit à partir de canne à sucre cultivée sur des forêts tropicales défrichées émet moitié plus de gaz à effet de serre que la production et l’utilisation de la quantité équivalente d’essence (3). Lorsqu’il commente l’équilibre planétaire du carbone, Doug Parr, responsable scientifique en chef de Greenpeace, déclare catégoriquement : « Si l’on produisait seulement 5 % de biocarburants en anéantissant des forêts primaires encore existantes, on perdrait la totalité du gain sur le carbone. »

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