jeudi 3 septembre 2009

Invitation de Mr PAUL HUTION à une "balade botanique"

Vu sur le blog de L'ESPRIT D'EQUIPE 


Le CORNOUILLER SANGUIN, c’est quoi ? Voilà bien une question à vous faire chuter avant le pallier des 48 000 euros à « Qui veut gagner des millions »… Le cornouiller sanguin est un arbuste à feuilles caduques qui doit son nom à la teinte rouge sang de ses feuilles à la fin de l'été. Les jeunes branches exposées à la lumière du soleil prennent également une couleur rouge brillant. OK, merci L’ESPRIT D’EQUIPE pour cette leçon de botanique.
Si nous avons choisi de vous présenter le cornouiller sanguin, c’est parce que nous avons notre, et votre, environnement à cœur, et que nous nous inquiétons des nuisances et autres potentielles pollutions liées à un développement industriel à notre sens bien mal maîtrisé…
Un certain PAUL HUTION nous a invité à une petite « balade botanique » du côté du … rond-point situé à côté de l'usine Saipol. Il parait qu’on peut y admirer de beaux cornouillers sanguins qui portent bien leur nom tellement ils sont rouges.
« En vous approchant un peu, vous chercherez et découvrirez des feuilles qui sont partiellement recouvertes par d’autres au dessus. Soulevez délicatement et observez la nette différence de couleurs. La partie ombragée est restée bien verte, par contre, celle au soleil est bien abîmée. Par curiosité vous vous éloignerez vers Courtavant ou Marnay et vous pourrez constater sans peine que les cornouillers y sont beaucoup moins rouges, globalement ils sont encore verts".
Il semble que le cornouiller soit une des espèces les plus sensibles à la pollution par l'ozone. Ces dernières années des observations semblables * ont été faites dans le sud de la France, c'est la première fois que ce phénomène est observé dans notre région.

Pour mémoire, lors de l'enquête publique, Saipol avait prévu de brûler 500 000 000 de m3 de gaz naturel par an, soit l'équivalent énergétique de 20 000 t de pétrole. A cela il faut ajouter le gaz brûlé par la papetterie, et les gaz d'échappement des camions et autres véhicules. Toutes ces combustions produisent des oxydes d'azote qui, avec le soleil, permettent la formation d'ozone toxique pour les poumons et pour la végétation.

(* Impact de l'ozone sur la végétation naturelle.
Depuis 2003, ARNICA MONTANA étudie, avec la collaboration du Laboratoire de la Pollution Atmosphérique (L.P.A.) de l'I.N.R.A. l'impact de l'ozone sur la végétation naturelle des Hautes Alpes Cette année les premières colorations attribuables à l'ozone ont été observées a partir du 10 juillet sur des feuilles de Cornouiller sanguin (Cornus sanguinea) dans le secteur de Puy-St-André et Saint Martin de Queyrières.)
Cliquez sur le lien suivant :


http://arnica.montana.free.fr/Bio-indication/biosurveillance%20ete%202006.htm


mercredi 5 août 2009

Bioéthanol : les langues se délient…

Confédération paysanne - Communiqué de presse - 29 juil 2009

Depuis 2005, la Confédération paysanne dénonce l’impasse que constitue le développement des filières industrielles de production d’agrocarburants et le bilan énergétique particulièrement médiocre des filières éthanol. Notre analyse se trouve aujourd’hui confortée suite à la participation d’un de nos adhérents à l’étude post Grenelle ADEME/ Bio IS sur les bilans énergétiques et environnementaux des agrocarburants. Cette analyse, dont une synthèse est jointe en annexe, sera présentée lors d’une conférence de presse organisée en septembre au siège du syndicat. Malgré nos avertissements, de nombreuses coopératives se sont engagées dans les projets de production d’éthanol de céréales (BENP - Téréos à Lillebonne, ABENGOA à Lacq et CRISTANOL 2 à Bazancourt), encourageant les producteurs à signer des engagements de livraison assortis le plus souvent de souscriptions de parts sociales, ceci avec l’appui des Chambres d’Agriculture et de certains représentants professionnels Depuis quelques jours, des salariés dirigeants de certaines de ces coopératives montent au créneau pour dénoncer l’absence de rentabilité, actuelle et à venir, des filières éthanol de céréales, ne permettant pas aux producteurs d’espérer une valorisation intéressante des volumes engagés. Ainsi, Jean Pierre Cochet, directeur général de la coopérative de Champagne-Ardenne Cohésis, lourdement engagée dans le projet CRISTANOL 2 de Bazancourt ( 10% de sa collecte de blé pendant 10 ans) s’interroge sur la pérennité de ce projet face à la perspective de la baisse de la « défiscalisation » de l’éthanol, qui représente une subvention très importante pour cette filière, et de sa mise en concurrence avec l’éthanol de canne à sucre, produit avec une efficacité énergétique beaucoup plus forte. ORAMA, filiale spécialisée Grandes Cultures de la FNSEA, en est aujourd’hui réduite à demander la mutualisation de l’approvisionnement des usines d’éthanol, ceci pour faire supporter à l’ensemble des producteurs les conséquences de choix politiques inappropriés dont elle a été l’un des principaux artisans.

La Confédération paysanne formule le vœu que cette affaire, dont le dénouement est proche, serve de leçon à chacun, et notamment aux décideurs politiques, parfois trop prompts à donner raison à des groupes de pression, sans prendre le temps d’étudier les avis contraires.

lundi 20 juillet 2009

Une étude de l'Ademe remettrait en cause les biocarburants

Les carburants verts, qui devaient nous affranchir du pétrole, semblaient parés de toutes les vertus environnementales. Mais une étude de l'Ademe sur leur bilan CO2 serait peu flatteuse et sa publication vient d'être reportée. Polémique.

Pourquoi l'étude de l'Ademe (Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie) sur les biocarburants se fait-elle tellement attendre ? Ses conclusions seraient-elles gênantes pour la filière des agrocarburants, longtemps considérée comme très prometteuse ? Attendue pour juin 2009, elle vient d'être reportée à septembre.

Selon certains observateurs, cette étude devrait lancer un pavé dans la mare puisqu'elle remettrait sérieusement en question les bénéfices environnementaux des carburants verts par rapport aux énergies fossiles. Un revirement de position de L'Ademe qui, jusqu'à présent, soutenait le développement de ces carburants alternatifs d'origine végétale.

la suite ici....

http://www.wk-transport-logistique.fr/actualites/detail/12718/une-etude-de-l-ademe-remettrait-en-cause-les-biocarburants.html

vendredi 17 juillet 2009

Biocarburants : incertitudes sur la viabilité de la filière blé.

Il faut transformer la règle du jeu. Le directeur de Cohésis, 10ème coopérative céréalière de France (2 000 agriculteurs dans la Marne, la Seine et Marne, l’Aisne les Ardennes et l’Aube, un chiffre d’affaires 2008 de 330 millions d’€, 340 salariés), ne manie pas la langue de bois. Pour Jean Pierre Cochet, l’engagement de son groupe à fournir durant dix ans quelque 10% de sa collecte (1 million de tonne en 2008) à la ligne blé, en production depuis mars dernier, de la raffinerie d’éthanol de Bazancourt près de Reims (plus de 150 millions d’hectolitres par an) est rendu caduc par les nouvelles réalités économiques et écologiques des biocarburants. « Quand on est parti sur cette filière il y a quatre ou cinq ans, le prix de la tonne de blé oscillait entre 90 et 95 €. Il y avait des stocks importants et des jachères. Le monde agricole se demandait comment valoriser la production dans un marché déprimé » explique le dirigeant.

Et de poursuivre : « Aujourd’hui, la tonne de blé pour l’alimentaire est à 140 €/t alors que celle destinée à l’éthanol est à 100€. Il n’y a plus de stocks ni de jachères. La défiscalisation est susceptible de disparaître dans le futur. Tout cela fait que l’usine n’est pas profitable. »

« L’écologiquement correct des biocarburants est remis en cause » juge Jean-Pierre Cochet.

En octobre 2008, le Fond monétaire international s’était ainsi inquiété des conséquences de la plus grande utilisation des céréales pour les carburants verts sur le prix des produits alimentaires, notamment dans les pays pauvres. Le dirigeant semble enfin craindre par avance les conclusions d’un rapport sur le bilan général de la filière biocarburants que l’agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie doit remettre en septembre.


http://biocarburant.over-blog.com/article-33936581.html



mercredi 24 juin 2009

L'agrocarburant pèse lourdement sur l'empreinte eau

Une étude présentée par des chercheurs de l'Université de Twente au Pays-Bas, montre que la quantité d'eau nécessaire pour cultiver la biomasse est nettement supérieure à celle d'autres formes de production d'énergie. Ainsi, un litre de biodiesel fabriqué à partir de cultures à base de colza ou de soja, nécessite en moyenne 14 000 litres d'eau !

la suite :
http://www.enerzine.com/6/7782+le-biocarburant-pese-lourdement-sur-lempreinte-en-eau+.html

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jeudi 14 mai 2009

Le changement climatique, les biocarburants et la terre

La FAO a publié une note de deux pages sur la thème « le changement climatique, les biocarburants et la terre ». Peu optimiste, cette note évoque les futurs déplacements de population provoqués par le changement climatique, la compétition foncière accrue et l’individualisation des droits qu’engendrera le développement des biocarburants, ainsi que les risques que ces phénomènes feront peser sur la survie des populations locales et des groupes vulnérables. Elle souligne quelques recommandations en matière de politiques foncières.

Le changement climatique,les biocarburants et la terre:
Le changement climatique et l’essor de la production de biocarburants ont de fortes probabilités d’entraîner une compétition plus vive pour l’accès à la terre qui mettra gravement en danger les moyens d’existence des millions d’agriculteurs, d’éleveurs, de pêcheurs et d’habitants des forêts n’ayant pas de droits officiels de possession de terres. Des politiques et une programmation foncière judicieuses seront cruciales pour éviter de nouvelles épreuves à ces hommes et à ces femmes.

La suite en pdf ici...........
ftp://ftp.fao.org/docrep/fao/010/i0142f/i0142f05.pdf

OGM : les vrais enjeux du Haut Conseil des Biotechnologies

France Nature Environnement (FNE) - Communiqué de presse - Mercredi 13 mai.

La première réunion du Haut Conseil des Biotechnologies (HCB) s’est tenue le 12 mai 2009. France Nature Environnement (FNE) se félicite de la prise de fonction d’un organisme répondant aux vux du Grenelle de l’Environnement.

Le rôle du Haut Conseil des Biotechnologies sera d’éclairer le gouvernement grâce à deux comités d’experts et de représentants de la société civile.

Cependant, la composante éthique, social et économique, à laquelle FNE participe, ne pourra émettre que des recommandations alors que la composante scientifique émettra des avis et que, de plus, ces deux comités ne siègent pas ensemble au moment des débats. C’est un net recul par rapport au comité de préfiguration qui a précédé le HCB.

Evaluer tous les enjeux des OGM
Pour Lylian le Goff, responsable du dossier OGM pour FNE : « il importe, bien au-delà des aspects scientifiques portant sur la santé et l’environnement, d’évaluer les vrais enjeux : les risques et intérêts de toute innovation en fonction des critères socio-économiques et géostratégiques du développement durable qui conditionne notre avenir et la politique des Etats. La question fondamentale devant orienter les débats et prises de décision étant, en l’occurrence : tel OGM est-il compatible avec les critères du développement durable ? »

Deux dossiers urgents, de la plus haute importance, devraient mobiliser les travaux du HCB dans un proche avenir :

Définir le « sans OGM »
Il s’agit de combler une lacune européenne. De cette définition dépendra l’intégrité des semences, de l’environnement et des cultures vis-à-vis des contaminations transgéniques. Lylian Le Goff continue : « C’est aussi grâce à cette définition que les consommateurs devraient bénéficier d’une information honnête avec un étiquetage transparent des produits, particulièrement ceux issus d’animaux en fonction de leur alimentation avec ou sans OGM et à quel taux. » .

Etablir des protocoles d’évaluation des risques des OGM
Jusqu’à présent, les avis rendus par les commissions d’experts européens (EFSA) ou nationaux le sont uniquement après examen du dossier fourni par le demandeur d’autorisation, sans contre-expertise toxicologique indépendante comme inscrite dans le projet de loi Grenelle 1. Le gouvernement doit mettre en uvre des moyens logistiques et budgétaires pour mener ces contre-expertises.

Avec de nouveaux protocoles d’évaluation, il s’agit aussi de répondre à la demande du Conseil des ministres européens de l’environnement de « renforcer et d’harmoniser les méthodes d’évaluations des risques OGM en Europe ».

Pour FNE, la question des OGM ne se limite pas à un débat scientifique. Il faut tenir compte de tous les impacts des OGM, de leurs relations avec les pesticides sur le plan toxicologique, mais aussi de leurs conséquences socio-économiques. C’est ce message qu’elle portera au sein du Haut Conseil des Biotechnologies.

Télécharger le communiqué en pdf

http://www.fne.asso.fr/com/cp_en_pdf/cp_130509.pdf

Non aux brevet sur les plantes et les animaux normaux !

A force de faire des mises en garde, de crier : « Attention danger ! », la plupart des dirigeants européens ont pris conscience que la généralisation des agro-carburants était assez aléatoire, pour plusieurs raisons qu’il est inutile de rappeler. Bon, malheureusement cela ne pouvait pas faire l’unanimité, et celui qui naturellement a voulu se singulariser est l’inconscient Sarkozy, une sorte de savant fou diront certains, qui a fait accélérer le mouvement pour que la France soit la première à 10% de mélange essence et éthanol avec toutes les conséquences qui en découlent. Surtout que l’agro-carburant mis sur le marché est tout à fait discutable, ainsi que je l’ai déjà expliqué dans un article précédent. Cependant, il ne faudrait pas que cela soit une disqualification totale des éthanols qui dans le cas de surproduction agricole mondiale reste un palliatif et une façon intelligente de réduire des stocks encombrants, mais uniquement dans ce cas là, cela va de soi.

La suite ici................
http://www.agoravox.fr/actualites/environnement/article/non-aux-brevet-sur-les-plantes-et-55799

dimanche 26 avril 2009

Biocarburants : « poudre aux yeux » écolo pour les riches et cause de famines pour les pauvres

En Europe, le lobby des constructeurs automobile tente de réduire les minimums d’émission de CO2 et de conserver le système nécessairement polluant du moteur à explosion. Le parlement européen est la deuxième place du monde où les lobby sont aussi puissants et influents (après le congré américain). Les lois sont donc votées en fonction des industriels et non des citoyens…

Bref, tout cela pour en venir aux biocarburants. Il était utile, il me semble de clarifier rapidement comment cela fonctionne. Les biocarburants donc : nous sommes heureux d’être écolo en les choisissant à la pompe, quelle belle réussite des constructeurs. Même sans mettre en doute leurs réelles améliorations vertes, largement discutable, les biocarburants sont une absurdité quand ¼ de la population de mange pas à sa faim. Pour que nous, gentils européens puissions rouler dans nos belles voitures vertes, des millions de personnes sacrifient leurs besoins alimentaires.

http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/biocarburants-poudre-aux-yeux-54339#formulaire-forum

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Qu'ils s'appellent agrocarburant ou biocarburant,ils ne sauveront pas la voiture, et encore moins la planète.

Les champs de céréales à perte de vue sur toute la planète pour alimenter nos véhicules. Cette idée est définitivement irréaliste et de surcroit la solution s’avère pire que le mal. Malheureusement, les politiques ont été manœuvrés par quelques lobbies industriels sans foi ni loi.

voir l'article :

http://legrandvillage.wordpress.com/2009/04/23/quils-sappellent-agrocarburants-ou-biocarburants-ils-ne-sauveront-pas-la-voiture-et-encore-moins-la-planete/#more-431

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lundi 20 avril 2009

Les agrocarburants rejetteraient plus de GES que les carburants fossiles

Contrairement à ce qui est annoncé par les promoteurs des biocarburants ou agrocarburants, une nouvelle étude publiée par Les Amis de la Terre Royaume-Uni montre que leur bilan au Royaume-Uni est dommageable en terme d'émissions de gaz à effet de serre (GES). Dans le même temps, la France vient de lancer le SP95-E10, un carburant qui soulève bien des controverses sur son réel bilan écologique...

Une étude réalisée par le cabinet indépendant de consultants Scott Wilson Group et publiée par Les Amis de la Terre Royaume-Uni se révèle très critique sur le soit disant bilan positif des agrocarburants.

Alors que le gouvernement anglais affirme que les agrocarburants vont éviter l'émission de 2,5 millions tonnes de GES, l'étude conclut au contraire qu'ils en ont émis 1,3 million tonnes de plus depuis l'entrée en vigueur de l'obligation d'incorporation au Royaume-Uni.

Un bilan incomplet qui ne considère pas les impacts induits par le changement d'occupation des sols.

http://www.notre-planete.info/actualites/actu_1960_bilan_biocarburants_SP95-E10_GES.php
http://www.universnature.com/inf/inf_actualite1.cgi?id=3700

Le rapport (en anglais) ici:
http://marnayinfo.googlepages.com/Report_of_the_Gallagher_review.pdf
http://marnayinfo.googlepages.com/Gallagher_review_addendum.pdf

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vendredi 10 avril 2009

La Suisse veut limiter l'impact des biocarburants

Pour bénéficier d'une exonération d'impôts, les biocarburants suisses devront respecter une série de normes écologiques et sociales.

A partir du 15 avril, une ordonnance entrera en application en Suisse, qui définit le bilan écologique que devront respecter les biocarburants pour bénéficier d'un allégement fiscal. Les producteurs devront notamment garantir une différence d'émission de gaz à effet de serre de 40% par rapport à l'essence fossile.

http://www.enerzine.com/6/7373+la-suisse-veut-limiter-limpact-des-biocarburants+.html

Communiqué de presse - France Nature Environnement

Risques Industriels : le dossier sort du placard

Mercredi 8 avril, la secrétaire d’Etat à l’écologie, Chantal Jouanno, a donné une conférence de presse sur le sujet des risques industriels. Analyse de FNE.

Les risques industriels enfin discutés
France Nature Environnement, impliquée depuis des années sur ces dossiers, se félicite de voir ces sujets abordés, notamment grâce à l’organisation d’une table ronde sur le risque industriel à la demande de FNE.

Pour Arnaud Gossement, porte-parole de FNE : « Les pollutions industrielles ont un impact évident sur notre santé et notre environnement. Il était capital que le sujet émerge enfin. Tous les jours nous constatons que la prévention du risque et des pollutions, qui est le véritable enjeu de ce dossier, n’est pas encore une réalité dans notre pays. »

Jusqu’ici, le risque industriel était le domaine réservé des services techniques de l’Etat. Avec des rendez-vous comme la table ronde, des campagnes comme le mercure ou encore les PCB, FNE souhaite alerter la société sur un sujet qu’elle doit s’approprier.

Mais le chantier reste faramineux
Les chiffres parlent d’eux-mêmes et le manque de moyens est criant. Marc Sénant est chargé de mission risques industriels : « L’Etat devait, selon la loi, approuver les 421 Plans de Prévention des Risques Technologiques pour 2008. Aujourd’hui, seulement 5 sont approuvés et 80% le seront à l’horizon 2012. Et on compte 1200 inspecteurs pour 500 000 sites générateurs de risques et de pollution. »

Par ailleurs, la réforme du 3e régime des installations classées, à laquelle FNE reste vivement opposée, est toujours en cours. Elle constitue un recul majeur sur la concertation en supprimant l’enquête publique, sur l’évaluation environnementale en supprimant les études d’impacts, et en confiant les contrôles des installations à des opérateurs privés payés par le contrôlé lui-même.

Pour FNE, dans un contexte de crise, les politiques en faveur de l’investissement et de la recherche pour la sécurité et l’environnement généreront des bénéfices pour l’emploi, la compétitivité et le maintien de l’outil industriel en France. Nous avons donc tous à y gagner.

à voir aussi:

http://www.arnaudgossement.com/archive/2009/04/09/risques-industriels-le-dossier-sort-du-placard-fne.html

http://www.rtlinfo.be/rtl/news/article/232931/risque-industriel-autorisation-simplifi-e-pour-certaines-installations/

http://www.developpement-durable.gouv.fr/article.php3?id_article=4736

jeudi 9 avril 2009

Communiqué de presse - CNRS

Vers une production massive et économique d'hydrogène ?

Le recours à l'hydrogène comme vecteur énergétique propre est l'une des solutions pour répondre aux actuels défis énergétiques. Afin de produire ce carburant du futur, l'électrolyse de l'eau figure parmi les filières "écologiques" les plus prometteuses. Principal écueil : son rendement. Soucieux d'optimiser cette technique, des chercheurs de quatre laboratoires du CNRS, en collaboration avec les entreprises AREVA NP et SCT, sont parvenus, pour la première fois, à produire de l'hydrogène en quantité notable par une nouvelle méthode. Leur technologie innovante, protégée par un brevet aujourd'hui rendu public, pourrait dans un avenir proche être développée à grande échelle et permettre d'obtenir de l'hydrogène, à moindre coût et surtout, sans émission de gaz à effet de serre.
http://www2.cnrs.fr/presse/communique/1570.htm

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jeudi 2 avril 2009

Publicité mensongère pour l’éthanol de betterave

A l’heure où la donne environnementale prend une place majeure dans l’espace public, les publicitaires n’hésitent pas à mettre en avant les qualités écologiques de leurs produits comme arguments de vente. Malheureusement, la réalité n’est pas toujours à la hauteur de leurs promesses. Or, bien que chargée de contenir ces dérives, l’Autorité de Régulation Professionnelle de la Publicité (ARPP) est parfois dépassée par les ambiguïtés volontairement entretenues de certaines campagnes.

Tel fut le cas pour la publicité de l’association de producteurs France Betteraves, diffusée par voie de presse et par affichage, en faveur de l’éthanol produit à partir de betteraves. Ainsi, bien que celle-ci ait été précédemment validée par l’ARPP, le Jury de Déontologie Publicitaire (JDP) de l’ARPP a finalement retenu plusieurs arguments de la plainte collective déposée en décembre 2008, notamment par la FNAUT (1), les associations des Amis de la Terre et le RAC-F (Réseau Action Climat France). Enfreignant les recommandations dites « Développement durable » et « Arguments écologiques » de l’ARPP, les points retenus sont les suivants :

- « La couleur verte, la coccinelle et les papillons sous-entendent faussement un mode de production biologique et respectueux de l’environnement » ;
- « La production d’éthanol ne permet pas de créer des milliers d’emplois, mais de les maintenir » ;
- « L’éthanol de betterave n’est pas 30 % moins cher à la pompe car avec un litre d’E85, l’automobiliste parcourt 28 % de distance de moins qu’avec un litre d’essence » ;
- « La betterave ne constitue pas une réserve inépuisable d’énergie renouvelable ».

http://www.universnature.com/inf/inf_actualite1.cgi?id=3669

http://www.arnaudgossement.com/archive/2009/04/02/agro-carburant-e-10-pas-de-publicite-pour.html

http://carfree.free.fr/index.php/2009/04/01/lethanol-de-betterave-condamne-pour-publicite-mensongere/

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L'Allemagne renonce aux biocarburants E10

Beaucoup trop de voitures en circulation en Allemagne sont incapables de le supporter pour des raisons techniques --plus de trois millions selon les derniers chiffres publiés, soit très loin de la barrière d'un million que s'était fixée le ministre. Les automobilistes qui n'auraient pas pu mettre de l'E10 dans leur réservoir auraient dû se rabattre sur du Super-Plus, plus coûteux. "Les biocarburants représentent un danger pour la biodiversité, ils imposent une pression massive sur la forêt tropicale et détruisent les capteurs naturels de gaz à effet de serre contenus dans les sols non cultivés", a ainsi expliqué à l'AFP Christian Hey, secrétaire général du Bureau fédéral pour l'Environnement (UBA).


http://www.lecho.be/article/L%27Allemagne_renonce_aux_biocarburants.6696997

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Votre véhicule est-il compatible avec le nouveau carburant E10 ?

Suite à l’arrêté pris fin janvier par les ministères de l’Écologie, de l’Économie et du Budget, l’E10 arrive demain dans les stations services Françaises.
Ce nouveau carburant s’intitulera « SP95-E10 ». Il est composé à 90 % d’essence sans plomb et à 10 % d’éthanol. Soit deux fois plus que les 5 % déjà incorporés actuellement.Il viendra remplacer progressivement le SP98 dans le réservoir de nos véhicules.

L’objectif politique est connu : l’E10 doit permettre à la France de réduire ses émissions de gaz à effet de serre de 1 million de tonnes par an d’ici 2010.
En doublant le biocarburant, la France se rapproche des normes fixées par Bruxelles : 10 % pour 2020 de part d’énergie renouvelable dans les transports. Avec cinq ans d’avance, la France veut atteindre les 10 % de biocarburants à l’horizon 2015.
Côté prix, il sera vendu quelques centimes de moins que le SP 95 (entre 1,13 et 1, 16 €). Mais petit désavantage : L’E10 ne peut servir que sur des véhicules immatriculés après l’an 2000.
Le ministère affirme en effet que “Le supercarburant 95-E10 est compatible avec 60% des véhicules essence actuellement en circulation et avec la très grande majorité des véhicules essence neufs”
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voir le site :
http://www.developpement-durable.gouv.fr/rubrique.php3?id_rubrique=990

Le "biocarburant E10" serait une "arnaque"

Le "biocarburant E10", un carburant composé à 90% d'essence sans plomb 95 et à 10% d'éthanol, est disponible depuis mercredi dans 200 stations-service françaises. Et il est déjà la cible de nombreuses critiques. France nature environnement a parlé d’"arnaque". "Ca n'a aucun sens écologique et en plus, ce n'est pas rentable économiquement", a argumenté de son côté l'association Les Amis de la Terre.

Problème : pour les écologistes, la production d’éthanol, gourmande en énergie, en eau, en engrais et en pesticides, n’est pas "verte" du tout. "Ca n'a aucun sens écologique et en plus, ce n'est pas rentable économiquement", argumente Sébastien Godinot, de l'association Les Amis de la Terre. "Utiliser des plantes alimentaires pour remplir l'estomac des voitures plutôt que celui des hommes ne permet pas de répondre aux dérives de l'agriculture intensive et à la faim dans le monde", s'insurge Sébastien Genest, le président de France nature environnement. C’est une "arnaque", conclut cette fédération qui rassemble 3.000 associations.

La critique sur les agro-carburants n'est pas nouvelle et des pays ont déjà fait marche arrière. Ainsi l’Allemagne a renoncé à lancer l'E10, jugeant que le nombre de véhicules incompatibles avec le nouveau carburant était trop important. En France, le gouvernement continue d’afficher sa détermination au travers du plan biocarburant. Mais les pétroliers traînent eux aussi les pieds. Au final, l’E10 pourrait mettre plusieurs mois à arriver dans la majorité des stations-service.



La pétition de GREENPEACE pour-une-Europe-sans-OGM

Soutenez l'interdiction du maïs MON810 en Grèce & en France.

Par tous les moyens, la Commission européenne tente d’imposer par la force le retour des cultures OGM en s’appuyant sur quelques Etats membres pro OGM (Suède, Grande-Bretagne, Pays-Bas, Finlande).

Demandez aux ambassadeurs de ces pays de laisser la France et la Grèce libres de refuser des cultures potentiellement dangereuses et mal évaluées !

Signez la pétition ici :

http://www.greenpeace.org/france/getinvolved/act/petition-pour-une-europe-sans-OGM

La pétition Contre le plan de l’objectif d’incorporation de 10% d’agrocarburants dans les carburants

La pétition de:

Les Amis de la Terre France
CCFD (Comité catholique contre la faim et pour le développement)‏
Oxfam France
Institut Dayakologi (l’île de Kalimantan en Indonésie)‏
Synergie paysanne
FASE (Fédération d’organisations pour l’assistance sociale et l’éducation-Brazil)‏
CINEP (Centre de recherche et d’éducation populaire – Colombie )‏
ASCOBA (Association des conseils communautaires du Bas-Atrato )‏:


- Contre le plan de l’objectif d’incorporation de 10% d’agrocarburants dans les carburants d’ici à 2015/2020.

- Pour développer les transports publics de passagers et le ferroutage pour les marchandises, comme alternatives au transport routier, afin de réduire la surconsommation de carburants.

Je signe la pétition ici :
http://agrocarb.fr/
http://www.agrocarb.fr/blog/

Agrocarburants: fin de partie?

Pour la première fois en France, un rapport officiel critique le soutien aux agrocarburants et pointe leurs effets pervers.

Le rapport "Agrocarburants et environnement", publié récemment par le ministère de l'Ecologie, marque une rupture dans le discours officiel sur les agrocarburants. Depuis la loi d'orientation agricole de 2006, le gouvernement français a fixé comme objectif l'incorportation de 5,75% d'agrocarburants dans l'ensemble des carburants utilisés en 2010 et 10% en 2015. Un objectif identique a été déterminé pour 2020 au niveau européen par le paquet énergie-climat adopté fin 2008. Ces objectifs ont été placés sur l'agenda politique au début des années 2000. Le rapport du ministère se demande sur quelles évaluations scientifiques se basaient les décisions prises: "L'optimisme technologique n'a-t-il pas pris le dessus sur l'objectivité de l'analyse?" Les finalités qui justifient le recours aux agrocarburants sont la recherche d'un substitut au pétrole pour faire rouler nos voitures et la diminution des gaz à effet de serre émis dans l'air par rapport aux énergies fossiles. Or, il apparaît qu'ils remplissent bien mal ces deux objectifs.

Le rapport complet en (pdf) ici :
http://www.recherche-innovation.equipement.gouv.fr/IMG/pdf/Agrocarburants_et_Environnement_cle6fc888.pdf

l'article :
http://inventerre.canalblog.com/archives/2009/03/13/12947203.html

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mercredi 25 février 2009

UNE GRANDE VICTOIRE JURIDIQUE

Nous avons le plaisir de vous annoncer que l'A.S.P.E 5 Villages vient de remporter UNE GRANDE VICTOIRE JURIDIQUE dans son combat contre le projet de zone industrielle Seveso II de 50 hectares dans le département de l'Aube, entre les communes de Pont sur Seine et de Marnay sur Seine, visant à implanter notamment une usine d'éthanol, à moins de 50 mètres des habitations, au coeur de zones naturelles protégées et à grande proximité du précieux milieu naturel humide de la Bassée et des bords de Seine.


Les recours concernaient notamment la cession du chemin rural de Marnay à Pont, les deux premiers permis de construire accordés à la SMBE et la deuxième révision du Plan Local d'Urbanisme, toutes ces procédures ayant été annulées par la commune de Pont sur Seine suite à nos recours. Le tribunal a constaté ces annulations et condamné la commune de Pont à payer une somme de 1900 € à l'A.S.P.E. ; de même, l’Etat (La Préfecture de l’Aube) à payer la somme de 900 € à l’ A.S.P.E.


Surtout, le tribunal a décidé de donner raison à l'A.S.P.E en annulant la troisième révision simplifié du Plan Local d'Urbanisme et l'approbation du bilan de concertation décidée par la commune de Pont sur Seine le 29 février 2008, dont l'objectif était de transformer plusieurs dizaines d'hectares de bonnes terres agricoles en zone industrielle entre Marnay et Pont, cela afin de pouvoir y créer une zone industrielle à risques.


Désormais, suite à ce jugement,

LES TERRES SONT A NOUVEAU AGRICOLES.


L'A.S.P.E s'en réjouit.


Merci à tous ceux qui nous ont soutenu et ont cru en notre action.


Certains lieux font partie de notre histoire et de notre cadre de vie. Notre devoir est de les protéger afin d'en garantir la pérennité aux générations futures.


Le Bureau de l'Association

Sarah Ténot, Lysiane Guillet,

Nicole Domec et Mike Wilson.

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Les jugements du Tribunal Administratif du 5 février sont sur le lien suivant...


http://marnayinfo.googlepages.com/lesdernierjugementsdutribunaladministrat


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lundi 2 février 2009

Biocarburants vs Agrocarburants

Les Sénateurs, qui examinent et discutent depuis mercredi dernier le "Grenelle" 1, ont décidé de remplacer le mot "biocarburant" par le mot "agrocarburant".

Et c'est vrai que la dénomination "bio carburant", peut faire penser à un carburant qui sentirait la petite fleur et qui serait complétement innofensif pour la planète. Ca n'est pas le cas...

A la base, il me semble qu'un biocarburant est issu de la biomasse... donc d'une ressource naturelle. Si l'on pousse un tout petit peu, le pétrole est donc un "biocarburant" !

Les agrocarburants sont donc des carburants issus de l'agriculture et pendant longtemps, ils ont été vu comme les carburants "écolo" de demain. Or, la production d’agrocarburants implique une agriculture intensive ayant de graves répercussions sur l’environnement : OGM, appauvrissement des sols ou encore pollution des nappes phréatiques... Ils ont été montrés du doigt aussi comme responsables de la crise alimentaire récente ( la production agricole transformée en biocarburants représente autant de manque pour l'alimentation humaine).

Une étude scientifique parue en 2008 démontre clairement que tous les agrocarburants produits aujourd'hui... entrainent, directement ou indirectement, une destruction de la nature! Ces chercheurs ont calculé qu’en Indonésie, où des tourbières ont été converties pour cultiver des palmiers à huile afin de produire du biodiesel, il faudrait 423 ans avant que ce biocarburant ait une contribution positive pour réduire les émissions de CO2...

Ils notent aussi que le fort accroissement de la demande pour l’éthanol du maïs aux Etats-Unis contribue à la destruction croissante de la forêt amazonienne au Brésil...

En avril dernier, la France, via JL Borloo, annonçait son intention de faire "une pause" dans les biocarburants de première génération, qui sont fabriqués à partir de plantes vivrières pour mettre le cap sur la deuxième génération de biocarburants", c'est-à-dire des carburants fabriqués à partir de plantes non vivrières.

Les agrocarburants... une fausse bonne idée !



dimanche 25 janvier 2009

Le chauffage au bio-éthanol

Voici un dossier très intéressant sur le chauffage au bio-éthanol rédigé par Paul de Haut, auteur notamment du livre Vivre dans un habitat sain.

http://www.econo-ecolo.org/spip.php?article1867



mercredi 7 janvier 2009

Agrocarburants : "un remède pire que le mal ?"

Un groupe de chercheurs de très haut niveau réuni par Jean-Marc Salmon pour réfléchir sur les impacts environnementaux des agrocarburanta a remis en début d’après-midi son rapport auMEEDDAT. Et un séminaire est réuni dans la foulée. Il est à noter que ce rapport est préfacé par Yvon Le Maho Président du Conseil Scientifique du Patrimoine Naturel et de la Biodiversité qui a déjà alerté sur ses impacts potentiels de ce nouveau carburant sur la biodiversité ainsi que sur l’usage et la qualité des eaux. A l’évidence il apparaît à la lecture des contributions que les espoirs d’une "énergie verte", sous entendu propre, tant vantés au début des année 2000, résistent mal à une évaluation environnementale globale. Et se révèlent contradictoires avec les directives de la Commission européenne sur la protection de l’eau, de la biodiversité et même de la réduction des gaz à effets de serre.

la suite de l'article ici......
http://tempsreel.nouvelobs.com/actualites/20081219.OBS6357/?xtmc=ethanol&xtcr=3

le rapport complet ici......
http://tempsreel.nouvelobs.com/file/614297.pdf